Posté le: Mar 11 Déc 2007, 14:59 Sujet du message: Répondre en citant
j-Jacques a écrit:
Cela fait sourire les "ptits jeunes" mais à l'époque les gars n'avaient pas peur de faire de grande randonnée avec des motos
à la fiabilité douteuse et un équipemenet des plus sommaire.
Chapeau les mecs ! Embarassed
Et comme disait la pub Vedette avé la mémé : "c'est ben vréé, çà ! " Laughing
------>>> Mode d'emploi pour les photos : cliquez dessus pour les agrandir.
== quelques modifs aportées fin janvier 2008, voir plus bas en bleu==
Bon, alors voila la suite... autre photo de la morini settebello prise sur le web. La mienne avait des guidons bracelets et un carter chaine plus aéré. Sinon, c'est la même en couleur gris et rouge. Chouette, non ??! Ne pas perdre de vue qu'en 1969, une 250cc était l'équivalent d'une 500 et une 500cc l'équivalent d'une 1000 d'aujourd'hui.
En 1973, je me tate pour renouveller ma licence à la FFM. Auparavant, je me renseigne sur la possibilité de monter un double arbre à came et carter adapté sur ma MORINI, façon 175cc MORINI de Belletoise en 1964.
Regardez la photo lucarne de l'ensemble aussi.Notez bien l'encadré : la 250cc est à ce jour la moto la plus rapide du monde et imbattue dans la catégorie 4 temps 250cc !Mon intention était d'atteindre la silhouette globale de ce 125 Morini corsaro de course : la 250cc settebello de course était plus étoffée. Je n'ai pas trouvé de photo sur le web. == janvier 2008 : j'ai trouvé une photo de la 250cc enfin, celle ci est la 250cc bialbero que j'ai vu en vente à Rimini chez Moto Morini en 1973. Vous remarquerez le cornet du Del'Orto et le carter d'huile plus important.===. Je disais donc : Etant donné que mon mécano, un certain « Bridou », nul, incompétent et débutant en mécanique pour m’avoir monté un roulement bague bronze en force et grippé dès sa sortie d'atelier, en roulant à 60km/h et aucun recours alors ! Eh, oui, les blaireaux-mécanos existaient déjà à l’époque. J’ai du à mes frais aller chez l’importateur parisien faire mettre mon moteur en état à mes fais + transport aller et retour deux fois !!! GRRRR !!!!! D’autres motards en aermacchis ont subis d’autres déboires avec ce quidam. Donc, pour moi, sur place : aucun mécano compétent sauf moi-même. J’ai monté et remonté entièrement ce moteur et il tournait mieux après !!! Enfin, une équipe du CMVL m’aurait aidé pour mes démarches courses (Cercle Motocycliste du Val de Loire), nous avions organisé une course dans une zone de la ville de Tours, avec bottes de pailles et commissaires de piste du coté d’un parc d’exposition (1970) Pour le financement de ma préparation moto, je me suis renseigné directement chez MORINI à Bologne. A l’entrée de l'usine figuraient 2 modèles de courses à vendre !! Le responsable m’indiquait le cout de la transformation de la mienne ---> trop cher et trop compliqué à réaliser. Restait donc l’option d’acquérir une moto de compétition, mais le prix m’avait laissé « verdé ». Une petite fortune dont je n’avais pas le 1/4. Voici une adresse web à consulter :
http://www.fcv.ne.jp/~kaz-ya/morini250part2.html (là, il s'agit d'un site web de maquette)
imaginez les transformations à faire et le coût...
Je décidais après ce voyage instructif de jeter l’éponge, d’autant que la concurrence faisait rage : sortie de la première 450 honda, des 500 et 750 kawa 3 cylindres 2 temps, chez yam aussi, bref en course, il ne restait guère que les 250 et 350cc aermacchis ala doro. Notez l'aspect routièr de la 250cc ala verde dans la lucarne
et la linto tonti (double 250cc aermachis jumelée par l’ingenieur tonti) magnifique à voir et à <<<< entendre !!
Ce sera donc pour moi la fin de l'aventure compétition.
De retour à Angers, nous prenions ma future et moi une BMW R75/7
(agrandie ici)
qui nous mènera dans les Pyrénées, en Espagne, un peu partout en France, puis bébé arrivant et la maison à rembourser m'obligeront à faire le choix de l'abstinance moto, jusqu'en 1996....
Là, après 18 ans d'arrêt, je fis l'acquisition d'un 600 Bandit S pour me refaire la main :
puis, ce fut en 2002 la V11 Le Mans, ici à Matemale dans les Pyrénées
Voila, j'ai roulé sur beaucoup de motos prétées, sur piste ou autres. Il y avait un climat motard d'entraide et d'amitié exceptionnel à cette époque.
J'achèverai cette présentation en disant que j'ai croisé bien des motards dont certains experts en mécanique, toutefois, avec le temps qui passe, le jeune motard que j'étais a accru ses connaissances. Me voila devenu un ancien, toujours mordu de moto et fervent defenseur de cette passion. Je suis à la CASIM, car j'y constate que l'on y apprend toujours quelque chose, ne serait-ce la pratique de la sécurité à moto et le perfectionnement en conduite qui faisaient défaut autrefois. Je fais un constat : plus on apprend, plus on s'aperçoit que l'on ne connait insuffisament les choses et plus on a envi d'apprendre pour combler tout cela, à tout âge.
J'espère que cette petite présentation vous a plus.
Bien amicalement à vous tous.
Rooominet (parce que ma moitié est mon Titi)
Ah ! j'oubliais une chose importante : j'ai une autre moto à mon actif... une 125 2T Cagiva Roadster que j'ai récupéré de mon fiston : je m'explique
la relève moto fut assurée en son temps...
....18 ans après, le fiston roulait sur une 125cc Cagiva Roadster (permis gros cube en poche)
J'ai refait cette moto entièrement et elle me sert pour mes déplacements en ville et dans le département.
Mes autres motos (plus faciles à entretenir) sont :
Voila, je crois que j'ai rien oublié, m'enfin, je pourrais toujours rajouter des anecdotes si je retrouve d'autres photos, etc.. etc...
En attendant : Viva Forza Guzzi !
_________________
Si le lendemain de la veille est bien la veille du lendemain, alors c'est qu'il est exactement l'heure qu'il était hier à cette heure ci et qu'il sera probablement demain à la même heure . = citation de mezigue et pas de Pierre DAC, non, mais!