[C91] CPM du 12/05/24

[Zelda]

Après ce suspens insoutenable, voici le CR du CPM du 12/05 rédigé par Laure. Merci Laure !

Aujourd’hui c’est le grand jour... il fait beau J et je tente d’enfourcher une moto après 30 ans. Ben
oui, j’ai eu mon permis le 02/11/1993 – un peu de pratique – une chute et abandon total.
Je sais, c’est pas malin mais ce dimanche, on y est !
Le rendez-vous est fixé à Villabé, pour une journée freinage et maniabilité. Tout un programme !
Nous voilà partagés en 2 groupes :
• Atelier freinage sur plateau
• EDSR (outil de la trajectoire de sécurité) pratiqué en circulation
Le Freinage
Petits rappels :
Le calcul de la distance de réaction est la distance parcourue sans freiner durant le temps de réaction,
soit 1 seconde en pleine forme (attentif, 0 alcool) qui correspond au chiffre des dizaines de la vitesse
multiplié par 3.
Le calcul de la distance d’arrêt sur route sèche est le carré du chiffre des dizaines de la vitesse
(conditions optimales).
Pour notre atelier, la distance de réaction n’ayant pas lieu d’être, elle doit être soustraite de nos
calculs. Les visas 1 roulant à 40 km/heure devront s’arrêter en 4 mètres. Les visas 2 roulant à 60
km/heure devront s’arrêter en 18 mètres.
Pour bien faire il faut appuyer de façon simultanée sur les deux freins. L’action au guidon étant plus
« complexe », l’intervention du frein à la poignée survient après celle sur le frein à pied permettant un
freinage d’urgence optimisée.
Sylvain rappelle que le but du freinage d’urgence est d’éviter d’écraser le gamin qui traverse la route.
Donc si on oublie de débrayer et si on cale, aucune importance !
L’EDSR
Merci Sylvain pour tes précieux conseils à rédiger ce petit topo !
E pour Entrée
D pour Découverte
S pour Sollicitation
R pour Reprise
Les principes clés de la trajectoire de sécurité à moto sont :
- D : on reste à l’extérieur tant qu’on ne voit pas la sortie
- S : on voit la sortie, on coupe la trajectoire pour aller vers le milieu de la voie
- R : on met les gazzzzz ! (et là on reconnaît bien la « President touch » J)
Et puisque je n’ai pas le courage de me coller à ce fameux EDSR, un atelier « la moto à l’arrêt » est
organisé au pied levé rien que pour moi.
Merci Eric pour ta pédagogie et ta gentillesse.
Puis vient l’heure du déjeuner. Deux teams s’affrontent, celle du burger king et celle du buffet
asiatique.
Sincèrement, quand on voit le choix du buffet, je ne comprends définitivement pas la team « junk
food » J

L’après-midi sera consacrée à des ateliers de maniabilité.
On fait des slaloms à vitesse lente et rapide, des 8, des passages de portes, des escargots au point de
patinage sous le regard des moniteurs et aide-moniteurs. Chacun a un conseil pour te permettre de
faire mieux la fois prochaine.
On reste focus sur le regard, les épaules, le point de patinage, la vitesse.
On a chaud, on transpire et le temps se couvre de plus en plus. La pluie est en chemin !
Durant ces ateliers, les conseils sont échangés, on ose dire ce qui va, ce qui ne va pas. A la CASIM 91,
pas de langue de bois. Les astuces apportées sont toujours constructives et bienveillantes.
Je note particulièrement les points suivants pour se sentir parfaitement à l’aise :
La position, la gestion de l’allure et le travail du regard.
La position du motard sur une sa moto varie en fonction de la morphologie de chacun, du modèle de
moto, du type de selle et du guidon.
Le haut du corps doit toujours rester détendu, relâché, et permettre une bonne rotation de la tête et
du buste.
Les épaules détendues, les coudes souples, les poignets droits assurent le contrôle de la direction et
des gaz, sans brusquerie.
Le bas du corps, gainé, en contact avec la moto, permet de ressentir l’équilibre de la moto par la fasse
interne des cuisses.
L’objectif premier est de pouvoir placer le regard là où on veut aller et de gérer les commandes en
souplesse afin d’assurer en permanence l’équilibre de la machine sans avoir besoin de la regarder, ni
même de la voir.
La moto doit devenir une extension de notre corps !
En ce qui concerne la gestion de l’allure, il s’agit d’assurer en permanence une allure adaptée pour
conserver l’équilibre de la moto. La vitesse étant faible, voire insuffisante, pour que l’effet
gyroscopique des roues assure à lui seul l’équilibre, on devra générer de l’effet gyroscopique par
l’accélération du régime moteur, sans pour autant prendre de vitesse.
Les trois principales commandes sont :
- L’accélérateur, sur lequel il faut toujours garder les gaz pour maintenir la moto en équilibre.
- L’embrayage qui permet de réguler l’allure la motricité en gardant une accélération constante
(apprendre à gérer l’allure en débrayant légèrement sans jamais se mettre en roue libre)
- Le frein arrière, qui est à manœuvrer de la pointe du pied, sans chercher à l’écraser, permet
de réguler l’allure.
Et enfin, le regard doit porter là où l’on veut emmener la moto, et plus précisément là où on veut faire
passer la roue avant. Le regard doit se porter loin, au plus loin de notre visibilité, pour favoriser
l’anticipation.

La journée se termine tranquillement.
Il a fait chaud, tout le monde s’hydrate et les visages souriants prouvent que la journée a été
constructive.
Pour ma part, les progrès sont là. Bien évidemment je n’en suis pas à faire frotter le genou J ! Mais
j’ai apprécié chaque conseil, chaque encouragement, chaque pédagogie apportée en One to One.
Merci très sincèrement à chacun pour votre générosité, votre patience et votre gentillesse.
Grâce à vous tous, je n’ai qu’une envie c’est de progresser J !
Laure

[jejeb]

Chouette CR, en une journée, tu as presque récupéré 15 ans
Encore quelques CPM et ce sera tout bon !! Et le frottage de genou, à la casim, OSEF ...