Luc a écrit :
Niveau sensation/fiabilité, s'entend.
Une XB12 me plait bien, mais le cadre et le bras oscillant sont trop gros à mont goût.
hou la la , le coté obscur de la force commence a te prendre LUC
niveau sensation : ben moi j'ai un sourire juste qu'au oreille rien qu'en montant dessus , ca vibre , ca vie , on aime ou on déteste
beaucoup de sensation dès les basses vitesses , un couple assez important 12 mkg ( je sais plus comment on écrit ca ) sur un rétrogradage bien appuyer la roue arrière se balade meme sur le sec comme en moto GP
moi je trouve ca marrant ( mais mon pneu un peu moins )
pour la grosseur du cadre et du bras oscillant , ben ils sont gros car ils sont plein
dans le cadre y a l'essence et dans le bras y a il me semble en partie l'huile ( chui pas sur )
et puis vais pas trop revenir dessus

mais la sonorité est magistrale mais tout est une question de point vue
moi je connais que la XB12R
voici ce qui est mis sur un forum ( emoto ) valable pour les XB 12 S
Moteur et boîte
A l'arrêt, le bi-cylindre de 1200cm3 ( 96db à 3300tr/min) distille ses vibrations au pilote. Dès les premiers tours de roues, il fait démonstration de son couple à chaque rotation de la poignée à partir de 2500tr/min pour nous emmener jusqu'à la zone rouge placée à 7000tr/min. On note un regain de vivacité lorsque l'on passe les 4500tr/min.
Le moteur joue un rôle prépondérant dans la conduite de cette machine. Tout le plaisir de pilotage est dans la maîtrise du couple moteur à adapter selon le relief et les virages afin d'optimiser ses trajectoires. Un jeu qui se joue avec la poignée des gaz, sans trop toucher à la boîte de vitesses ni aux freins.
Le fait de couper les gaz en entrée de virage nous y fait plonger pour peu que l'on soit bien en appui sur les poignets. Dès qu'on en voit la sortie, on ouvre en grand pour se redresser et élargir la trajectoire. La méthode est simple, mais peu de machines offrent un pilotage comparable.
Les changements de rapports ne sont pas ceux d'une sportive, le mouvement doit être correctement fait et tout se passe bien, ils sont assez rares pour ne pas jouer de la boîte tout le temps. Pour maintenir un bon rythme, on joue sur les deux derniers rapports sans problèmes.
Fourche et suspension
La machine très courte et très vive demande de soigner ses réglages et de prendre soin de la pression des pneus. Les petits changements se font vite ressentir.
La fourche, comme la suspension, est réglable en tous points. La machine affiche une certaine fermeté qui garantit une bonne tenue de cap sur un bon revêtement et qui permet des freinages puissants. Lorsque le revêtement se dégrade, la conduite devient plus physique pour maintenir un rythme soutenu.
Freinage
A l'avant, le grand disque fixé sur la jante pincé par un étrier 6 pistons assure un freinage puissant et très facile à doser. Une facilité qui évite bien des surprises et qui rassure au quotidien.
Le frein arrière est dans les standards de la catégorie : on peut l'utiliser pour ralentir l'équipage, se repositionner en courbe et bien entendu en complément de l'avant sur un freinage d'urgence sans trop craindre un blocage.
Il faut tout de même noter que le couple important de la XB12R limite fortement l'usage des freins. Une conduite sur le couple assure une moyenne plus qu'honorable en profitant pleinement des capacités du moteur sans user les plaquettes.
Roulage
La XB12R est à aborder avec un esprit ludique. La machine entre dans les virages avec une volonté assez rare dès que l'on relâche un peu l'accélération. Sur les premiers enchaînements, on se retrouve trop vite à l'intérieur, puis le pli se prend à force de virages : on coupe les gaz pour plonger dans le virage et dès qu'on en voit la sortie, on ouvre en grand. Tractée par le couple, la moto se relève naturellement et la trajectoire est élargie.
On arrive en quelques kilomètres à tenir une très bonne moyenne en exploitant le couple offert par la Buell sans toucher au frein et en limitant l'usage de la boîte de vitesses. On soigne ses trajectoires et on change sa position sur la machine pour jouer sensiblement sur un angle ou un freinage, bref, les virages sont avalés les uns après les autres avec le plaisir d'avoir bien passé celui-ci et l'ambition de faire encore mieux au suivant...