Merci à tous d'avoir joué le jeu. Super sympa et super interressant.
Bon et bien je crois que c’est à mon tour.
Comme Jean je ne vais pas savoir faire court.
Mon premier contact avec la moto c’est en 1971. Une copine (folle de moto) m’emmène au cinéma (chic)

mais pas pour ce que vous pensez.
Le titre du Film “Continental Circus“. Je me souviens encore des sensations quand on voyait la piste en caméra embarquée. Ce jour là le virus de la moto est entré en moi.
L’été suivant en vacances chez mon oncle et ma tante dans un hameau perdu en montagne, après les travaux de maçonnerie du matin, l’après-midi : Quartier libre.
Je me farciçais 10 km de montée avec le mini-vélo à la main. Une fois en haut , Rasta Rocket descente à fond (ou presque). Je vous explique pas l’état des patins à la fin des vacances.
14 ans mon premier cyclomoteur (l’engin le plus sportif qui existe sur le marché) : Un solex.
Quand je dis sportif c’est pour le pédalage

que dis-je le moulinage pour arriver au bout des maudites montées

.
Le 23 janvier 1976 arrive (16 ans) et inscription en candidat libre pour le code (finances oblige). La fille de l’auto école me dit : Vous vous inscrivez pas au cours, vous l’aurez jamais.
Motivé, motivé, je potasse à fond et connaît presque par cœur le bouquin de code. Résultat le 17 mars j’ai mon permis A en poche.
J’achète une vieille 125 (Yamaha YAS2).
Ma seule expérience de conduite d’un engin à vitesse était une sorte de Flandria avec 3 vitesses a la poignée gauche.
Je vous explique pas la tête du gars qui m’a vendu sa 125. Il devait faire de l’huile pendant l’essai.
Evidemment 3 semaines après 1ere chute en doublant une file de voitures qui ralentissait. La première voiture tourne à gauche, juste le temps de freiner n’importe comment

et hop par terre. Heureusement je touche rien mais la fourche en a pris un coup (et mon amour propre aussi, sans compter l’enguellade en rentrant le soir).
Un an après ma deuxième 125 (Yamaha 125 RDT – T pour frein à Tambour à l’avant).
Puis le permis B arrive. Achat d’une quatre patte d’occasion avec guidon bracelet, commandes reculées et selle tape-cul (j’ai pas retrouvé de photos de mon quatre patte).
Concentres avec les copains, WE au bord de mer, et même voyage au Danemark avec.
Puis mon premier vrai Job. Je casse la tirelire et m’achète un Yam 850XS (déjà un trois cylindres). Quel plaisir pour l’époque cette moto (Comme un BM mais en mieux

). En stage à St Brieuc j’ai fait pendant 5 mois le trajet Angers/St Brieuc le lundi matin et retour le vendredi soir de décembre à avril.
Pour rejoindre Rennes je prenais les départementales (souvent de nuit vu les horaires et la saison), c’est peut-être pourquoi j’aime plutôt bien les départementales et que j’aime bien rouler de nuit.
Puis en 1984 le virus

de la compète m’attrape. Coupe Yamaha, poireau N°93.

(l’avant dernier gugusse dans le fond, entre le 25 et le 18, c’est bibi)
1ere course à Magny-Cours : 120 inscrits pour 40 places. Les séries chronométrées arrivent et moi le futur Sarron déchante rapidement, tout le monde me double ou presque. Résultat qualif en fond de grille pour les séries qualificatives. Vont voir ce qui vont voir.
Départ canon, 1er virage j’en double un paquet, 2e virage un autre et le troisième virage et bien par terre

. Je remonte avec pour objectif de ne pas finir dernier. Objectif atteint avant dernier de la série mais pas qualif pour la finale. Les courses s’enchaînent et mes résultats s’améliorent mais je serais jamais le Christophe Sarron. Tant pis mais quel pied.
L’année suivante le règlement change et il faut la nouvelle version de la RD350LC. Les finances ne peuvent suivre (mon principal sponsor, Régine coupe les vivres

) donc fini ma carrière de pilote.
Mais le démon est toujours là, mais toujours pas les finances.
Je fais la connaissance d’un gars qui souhaite faire du side-car, et comme ça me plait, hop une saison en qualité de singe

. Le side il avionnait (750 yamaha 4 cyl) mais le freinage et surtout le chassis (court) était dépassé. Après avoir percuté les rails de sécurité après la ligne d’arrivée de la première course (rupture d’une rotule du porte roue avant), mettre fait éjecter plusieurs fois en faisant des toupies (rupture de celle de l’arrière), un tonneau lors de la dernière course, puis l’arrivée de mon premier garçon, plus trop enthousiaste d’aller faire le singe. Arrêt de ma période circuit.
Entre temps achat d’un vieux V50 II Guzzi pour pouvoir rouler normalement.
A ce V50 pas violent mais super sympa. Quelle tenue de route. En plus il était pas haut (une moto pour les filles, entre autre)

.
Puis arrêt de la moto en 1988 (maison, 2e garçon)

.
10 ans après (en 1998) les finances au beau fixe

, recherche d’une moto pas trop chère (genre 600). Mais je tombe sur une superbe Triumph 900 Trident en super état que je garderai jusqu’en 2005

.
En 2004 Hervé

me fait connaître la CASIM (49). C’est le déclic, ambiance super, moniteurs sympas, les cours me font le plus grand bien. Je m’investit dans la commission loisir (balades, WE, sorties,…) puis la saison suivant devient le secrétaire.
Visa 1 puis 2, puis cette saison aide moniteur.
En 2005 changement de la trident par une 955 Sprint ST

.
Ca m'a fait drôle de remonter tout ces souvenirs

.
Avec le recul je crois que j'ai surtout eu la chance de ne pas avoir d'accident car vu la formation de départ

. Je crois que ma première chute y a été pour beaucoup (moralement et financièrement), c'est ce qui m'a permis de ne pas trop faire le Fangio sur la route par la suite.
Ca n'a pas été le cas de certains de mes copains.
Voilà j’espère que je n’ai pas été trop long.
Merci aux Casimirs

pour ces bons moments passés et à venir.
Au Fait Franky, on a rempli notre contrat

.On a été sage depuis quelque temps

.
Alors la trève est finie
Christophe (49)
Tout homme qui agit, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire,
et surtout la grande armée des gens d'autant plus sévères qu'ils ne font rien (RV-W12)