Rahhhhhh !!!!! Content que ça vous plaise
Je vous écris en écoutant (pas assez fort, les enfants dorment !) Wring that neck (Deep Purple - BBC session 72), la version de 19', inoubliable, s'il y a des amateurs, je tiens les mp3 à disposition.
Reprenons !
Nous arrivons sur le paddock, pas le temps de se poser, il faut partir mettre en place l’atelier de freinage. Franckie m’interpelle « Jean, tu as appelé le camping pour dire combien on était ce soir ? » « euh, oui, il y a 2 semaines, vu la saison, ils m’ont dit pas grave, il y a de la place » « Parce qu’hier soir ils m’ont demandé combien on serait …. et … tu sais qu’il faut une carte magnétique pour entrer après 20h ? »
« grrrrr, pouvait pas me le dire quand j’ai appelé … » Bon, je demande à Christophe de me donner le tél de l’organisateur de la balade de samedi « Allo, Didier, est-ce que tu peux passer au camping prendre la carte … » « Pas de pb, au retour de la balade, j’y passe et j’appelle Christophe quand je suis au portail du circuit, vers 17h30 » Des surprises de dernière minute, ça met du piment dans l’organisation ….
Sur place, Rémi et Laurent ont déjà mis en place des cônes sur la piste dédiée.
Nous décidons d’installer 2 ateliers, partant chacun du milieu en allant freiner vers les extrémités, situées à chacune à 1km ! Quelle chance, pouvoir profiter d’une ligne droite en bon macadam bien lisse de 2 km !
Vite, Christophe va chercher des cônes supplémentaires. Le 1er groupe arrive. Il y a des habitués et 2 débutants, ceux-là iront dans le groupe freinage à 90, 100, 110 tandis que les cadors iront plus vite.
Petit briefing sur les risques encourus (blocage de la roue AV = généralement chute), l’objectif (faire un freinage à haute vitesse, pas forcément d’urgence), la décomposition des mouvements et ce qu’il faut faire pour rester en ligne (regard au loin, bras verrouillés). De nouvelles motos arrivent, je recommence mes explications
.
Tout le monde se répartit, zut, j’ai oublié les radios pour communiquer entre le départ et les zones de freinage. C’est JJ qui s’y colle et les ramène rapidement.
Les freinages commencent, timides, sans blocage. J’ai insisté sur le fait qu’il faut d’abord commencer à s’habituer à la vitesse avant de freiner fort, il faut faire passer le stress. Dans l’ensemble, la position est bonne, le regard bien posé, seule la force de freinage au début, alors que la roue est la plus difficile à bloquer, est un peu faible.
Guillaume, qui avait amené le groupe interrompt la séance après 2 freinages, pour l’accompagner sur l’atelier suivant. Bon, ça fait court mais nous avons pris du retard sur le timing.
Le deuxième groupe arrive au bout de 10’, je voyais encore tourner du monde sur la partie sud du circuit, et là, sur les ateliers « découverte des trajectoires », impossible de dire on arrête : quand c’est lancé, chacun se trouve à chaque tour devant puis derrière le moniteur car c’est lui qui change de position, il faut donc faire autant de tours qu’il y a de motos !
Je renouvelle mes explications, répartition en 2 groupes, démarrages-freinages.
Au 2e tour, Ghis arrive, demande de stopper et confirme le cafouillage : les groupes se sont mal formés . Pourtant lors du briefing, il avait bien dit que les groupes des ateliers du matin n’étaient pas ceux des séries, qu’il fallait consulter la liste sur le panneau.
Résultat : les groupes formés pour les ateliers n’étaient pas homogènes en nombre, les ateliers « Découverte du circuit » ont donc pris plus de temps, au détriment du freinage.
Nous décidons d’en faire encore une série avant de rentrer au paddock.
Une équipe met en place les repères entrée-point de corde-sortie dans chaque virage, une autre s’occupe de la chicane dans la ligne droite.
En attendant Ghis pour le briefing avant la première série, Elisabeth briefe les commissaires. Ghis arrive enfin, rappelle brièvement les consignes et annonce la mise en place sur la pré-grille dans 10’, le temps de déposer les commissaires à leurs postes.
Je pars derrière le pace-car, Jean-Jacques, avec les débutants et avec une chasuble (le blouson jaune CASIM est vraiment trop chaud !) pour jouer le modérateur, observer, montrer les trajectoires.
Interdiction de doubler pendant les 2 premiers tours, le rythme du 1er tour est cool, il faut faire chauffer la machine, les pneus, le bonhomme. Au 2e tour, je monte un peu le rythme, le CB500 derrière moi est toujours très près. Au 3e tour, je le laisse passer et il attaque aussitôt en frottant les cales-pieds à chaque virage …. S’il commence comme ça, ça va mal finir … Je le repasse aussitôt pour calmer ses ardeurs.
A la fin de la série, les drapeaux rouges s’agitent, je rentre directement au paddock mais lui continue ….Je l’attends pour lui faire remarquer que drapeau rouge signifie retour au paddock et lui faire comprendre que ses cale-pieds ne vont pas supporter son rythme toute la journée ….
Il faut déjà se mettre en pré-grille pour la série habitués dont je fais partie, juste le temps d’enlever la chasuble, de replier les rétros, et c’est parti !
20’ de bonheur
, mon mille va bien, en visant les cônes de sortie, il suffit d’ouvrir (pas trop en grand quand même, pô envie de faire une virgule …) et ça sort comme une balle. Jean-Luc se retrouve derrière moi, je le laisse passer au début de la ligne droite pensant le rattraper facilement, mais basta, impossible de le rattraper, ça pousse un ST1100
!
Ca s’arrête déjà, hop, on saute dans le short avant d’aller déjeuner.
Une chance pour nous, le ciel est couvert, donc ça ne chauffe encore pas trop.
Le déjeuner plateau-repas est vite expédié, à l’ombre car le soleil commence finalement à taper
.
Ghis et Eric proposent un atelier réglage des suspensions, je propose mon 1000. On commence par le Bandit de Fabien, seul réglage autorisé, la pré-contrainte, c’est vite vu.
On passe à ma brêle qui apparaît tout de suite trop molle de l’avant en rebond. Et pour cause, j’ai dû me tromper lors du dernier réglage et tourner d’un coté dans un sens, de l’autre coté dans l’autre sens : sept clics à droite, 13 à gauche ! Eric remet les 2 tubes identiques, test de Ghis, c’est ok ! Ca fait plaisir de les voir un peu travailler ces 2 là ….
Stop ou encore ?
.................
. J’augmente la distance de sécurité, je ralentis … le bord gauche de la chaussée, dans l’ombre est un trou noir, rien n’est visible qui pourrait déboucher (il y a 2 ans, avec Bérangère, une biche avait fait une incursion sur la route …)
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La licorne était contente, car elle à réussi en..corner quelques sportives 
de cette Corniche Angevinne
