[présentation rapide personnelle]
J'ai passé la quarantaine (depuis dix ans maintenant).
[Depuis quand et pourquoi la moto ?]
Je me souviens que depuis tout petit, j'étais attiré par les 2 roues; je récupérais les articles de motos d'un magazine télé de l'époque.
J'ai commencé le 2 roues à moteur dans les années 80, avec un 125 DTMX. Dans mon petit village des Landes, ça en jetait "grave" à l'époque. [Le motard de 17 ans est un peu frimeur].
Plus tard, lorsque je suis rentré dans la vie active, après avoir obtenu le sésame, j'ai pu enfin acquérir mon premier véritable destrier, un Honda 600 XLM. Mais au bout de quelques semaines... Malchance n°1 : boitier électronique HS, moto au garage pour réparation. Malchance n°2 : garage cambriolé, mais une seule moto volée. Malchance n°3 : la seule moto volée, c'est la mienne. [Le motard n'est pas toujours veinard].
Dès le (maigre) remboursement de l'assurance en poche, investissement immédiat dans un 600 Transalp.
Quelques années plus tard, ayant envie de longues distances, je décidais de changer de calibre et je passe à la GT, sur un Kawa 1000 GTR. (j'en entend dire 'les motos des courses à vélo'
). [Le motard n'est pas toujours opposé au confort].Puis le coup de foudre pour un superbe 1100ZZR. [Là, le motard est heu-reux].
Quelques années plus tard, me voilà soudain en prise de conscience (la ZZR n'incite pas à la conduite respectueuse de certaines limitations). Retour à la moto basique : après un rapide passage sur un SV650, retour chez Kawa avec un 1200ZRX. Moins de protection, pêchue, mais qui incite à une conduite plus respectueuse. [Le motard peut devenir raisonnable].
Puis la tuile : je venais de vendre mon ZRX pour une autre monture, rupture du tendon d'Achile, 3 mois d'arrêt de travail, je temporise l'achat d'une bécane. [Le motard sait être (parfois) patient].
Mais dans les mois qui ont suivi, un drame a remis en question mon avenir motocycliste (un copain accidenté mais qui s'en est sorti, mais un autre n'a pas eu cette chance).
Je suis resté cinq ans sans pratiquer. Mais l'envie revenait fort. De plus, un copain qui roulait entre autres avec un 1100R, me harcelait en m'envoyant des annonces de BMW (je dois préciser que je lui disait toujours que : "je roulerai en BMW quand je serai trop vieux pour faire de la moto"). [Le motard est taquin].
Et puis j'ai craqué pour une R1100R, superbe, en excellent état, et appartenant à un motard gendarme pas comme les autres. [Le motard a le droit de changer d'avis sur les gendarmes].
Voilà bientôt 2 ans que je me suis remis en selle.
Je ne suis pas un gros rouleur, je fais environ 5000 km par an, mais de préférence par temps sec (je ne suis pas étanche).
La CASIM : comment l'as-tu découverte et pourquoi t'y être (ou vouloir) t'inscrire ?
C'est un collègue de boulot, jeune diplômé du permis, qui m'a parlé de votre association. Mais la liste était complète lorsque j'ai voulu m'inscrire. Pour progresser, il faut un observateur capable de faire un retour sur les points à améliorer. Voilà ce que je suis venu chercher. Mais si en plus je peux tomber sur un bande de mecs et de filles sympas, c'est parfait.
Voilà, je crois en avoir écrit suffisamment.
Merci de m'avoir lu.
Que les anges de la route vous protègent.
