J'ai fais une belle connerie (tempête) !
Publié : dim. déc. 09, 2007 17:51
De retour d'un petit week-end moto à la Baule, ce dimanche 9 décembre voilà l'heure du retour qui sonne.
Direction le Sud Loire pour rallier Bouguenais.
Il est 16h00 et il y a une alerte météo de grand vent sur le département.
Il faut pourtant bien passer la Loire.
Plusieurs options : Pont de st Nazaire, Pont de Cheviré, Bacs de Loire, ou centre ville de Nantes.
Mauvaise pioche!
Je prends le Pont de st Nazaire.
Contexte : très fort vent d'ouest, 2 sur la moto, top-case, le tout bien chargé comme dab.
Montée du pont : très difficile, je vais - au pas bien sur -d'un bord à l'autre des deux voies montantes de circulation, machine impossible à guider en ligne droite...
Arrivé au premier tiers : rebrousser chemin , ou continuer la galère...
Je débarque ma passagère, mieux vaux aller au tapis tout seul qu'avec elle.
Redémarrade au pas, pattes au sol qui est trempé, donc très glissant (ben ouais sous la pluie battante).
Arrivé au sommet, bourrasques innimaginables, hurlement du vent dans les structures, les rafales redoublent après chaque pylone...
Je coupe le moteur au sommet et commence la descente, toujours d'un bord à l'autre de la chaussée descendante. Jamais vu un bazar pareil , surtout à 5 à l'heure !
Arrivé en bas, arrêt, remise en route du moteur, et le dernier km sur l'estuaire, avant la terre ferme, toujours très difficile à effectuer compte tenu de la prise au vent importante de ma machine.
Arrêt en bas du pont protégé par un bosquet.
Stop !
Et ma passagère ?
Pas de passagère, nada, personne à l'horizon, restée en haut du pont dans la tempête;
j'attends !
J'vais pas remonter !
Au bout d'un quart d'heure la voilà dans le véhicule d'une âme charitable, le bouson déchiré, le gant droit en miette ???
Elle me raconte qu'il était impossible de tenir debout et encore + de marcher sur ce foutu pont (évidemment 45 kg au garrot !).
Elle à du donc faire du rappel sur la balustrate pour ne pas être emportée sur la chaussée ! D'ou l'état des vêtements.
Bon, bref, retour par Paimboeuf, Frossay etc, toujours bousculé par les rafales, quel galère;
Enfin nous voilà at home, en pleine forme mais pas prêt du tout,du tout, à recommencer ce genre d'expérience.
Et je viens d'apprendre que le pont de Cheviré était fermé depuis 13h00.
Z'aurais bien été inspirés de faire pareil...au moins pour les fadas en moto.
Bonne fin de dimanche.
Direction le Sud Loire pour rallier Bouguenais.
Il est 16h00 et il y a une alerte météo de grand vent sur le département.
Il faut pourtant bien passer la Loire.
Plusieurs options : Pont de st Nazaire, Pont de Cheviré, Bacs de Loire, ou centre ville de Nantes.
Mauvaise pioche!
Je prends le Pont de st Nazaire.
Contexte : très fort vent d'ouest, 2 sur la moto, top-case, le tout bien chargé comme dab.
Montée du pont : très difficile, je vais - au pas bien sur -d'un bord à l'autre des deux voies montantes de circulation, machine impossible à guider en ligne droite...
Arrivé au premier tiers : rebrousser chemin , ou continuer la galère...
Je débarque ma passagère, mieux vaux aller au tapis tout seul qu'avec elle.
Redémarrade au pas, pattes au sol qui est trempé, donc très glissant (ben ouais sous la pluie battante).
Arrivé au sommet, bourrasques innimaginables, hurlement du vent dans les structures, les rafales redoublent après chaque pylone...
Je coupe le moteur au sommet et commence la descente, toujours d'un bord à l'autre de la chaussée descendante. Jamais vu un bazar pareil , surtout à 5 à l'heure !
Arrivé en bas, arrêt, remise en route du moteur, et le dernier km sur l'estuaire, avant la terre ferme, toujours très difficile à effectuer compte tenu de la prise au vent importante de ma machine.
Arrêt en bas du pont protégé par un bosquet.
Stop !
Et ma passagère ?
Pas de passagère, nada, personne à l'horizon, restée en haut du pont dans la tempête;
j'attends !
J'vais pas remonter !
Au bout d'un quart d'heure la voilà dans le véhicule d'une âme charitable, le bouson déchiré, le gant droit en miette ???
Elle me raconte qu'il était impossible de tenir debout et encore + de marcher sur ce foutu pont (évidemment 45 kg au garrot !).
Elle à du donc faire du rappel sur la balustrate pour ne pas être emportée sur la chaussée ! D'ou l'état des vêtements.
Bon, bref, retour par Paimboeuf, Frossay etc, toujours bousculé par les rafales, quel galère;
Enfin nous voilà at home, en pleine forme mais pas prêt du tout,du tout, à recommencer ce genre d'expérience.
Et je viens d'apprendre que le pont de Cheviré était fermé depuis 13h00.
Z'aurais bien été inspirés de faire pareil...au moins pour les fadas en moto.
Bonne fin de dimanche.