Bienvenue sur les forums de la CASIM

Les vacances sont maintenant derrières nous et les CR de trip moto commencent a fleurir sur le Forum, je vous met donc le mien réalisé sur les 2 première semaine d’août (je l'ai posté originalement sur un autre forum ou je sévit).

Jour 1 : de Paris à Clermont

Le roadbook prévu était celui là :
http://goo.gl/maps/oWqU2

Il a été respecté.

Départ vers 10h00 du matin après le chargement complet de la moto et la fermeture de la maison.

La moto est chargée grâce a son top case mais également deux valises souples latérales et une sacoche de réservoir grand format.

Je ne voulais pas le dire, mais tant pis pour mon image, Chérie d'Amour a insisté pour que l'on prenne un fer a repasser de voyage et j'ai du céder...



Le départ se fait sous grand soleil et des orages sont prévu pour la nuit a Clermont.

On attaque par un peu d'autoroute histoire de quitter le plus rapidement Paris pour aborder le Morvan.

L'objectif étant d'arriver à un petit resto de Vezelay que Rémi m'avait fait decouvrir l'année derniere.

Le Morvan s'annonce, la montée sur Vezelay est toujours aussi sympa et le timing est tenu, on va se regaler pour midi.







Une fois la pause déjeuner derrière nous, le programme de l’après midi se résume en une phrase :
« Traversons le Morvan du nord au sud que par les routes qui tournent » et pour tourner, ça tourne. Fidèle a sa longue tradition de travaux public, le Morvan nous régale de petites routes tortueuses, parfois généreusement gravillonnée avec un avant goût de montagne basse très agréable.





La chaleur est pesante l’après midi et on supporte difficilement le cuir. Vers le milieu de la traversé, on se fait même un petite pause digestive d'1/2 heure dans l'herbe a l'ombre.





Une fois le Morvan derrière nous, les orages annoncés pour la nuit commencent à arriver en avance sur l'horaire, on force donc le rythme pour arriver à l’hôtel avant eux et coup de bol, on passe entre les quelques averses que nous croiserons, juste quelques gouttes qui ne mouille pas et ne nécessite pas de sortir la tenue de pluie.

18h30, arrivé à l’hôtel à Clermont, dîner « Aux 3 Brasseurs » et retour a l’hôtel.
La nuit sera sonore avec des successions d'orages violent et de déluges, mais nous on s'en fout, on est à l'abri.

Jour 2 : de Clermont à Perpignan

Road book prévu :
http://goo.gl/maps/4q8VU

Il est également respecté.

Après une nuit dantesque, le calme revient au moment de se lever, petit dej a l’hôtel, le ciel est bouché mais il ne pleut plus. On s'équipe et on attaque le massif central. Dés que l'on prend de l'altitude, c'est la purée de pois, on ne vois rien et on roule péniblement à 30/40 km/h. Au bout d'une heure a se rythme, on décide de continuer encore 20 minutes le road book pour voir si cela se lève ou si on passe au dessus des nuages et si ce n'est pas le cas, on mettra le GPS en mode « route la plus rapide » pour Perpignan. Évidement, 10 minutes plus tard la visibilité arrive enfin et on peut s'amuser dans les courbes auvergnates... et pour s'amuser, c'est du pur délices, des successions de virages avec un bitume frais et sans le moindre gravillon. Une fois arrivé dans le Cantal, les gravillons reviennent sur le devant de la scène mais la route est sympa et on apprécie la balade même si le soleil reste caché par les nuages.



On récupère un bout d'autoroute et on arrive dans le sud. C'est évidement à ce moment là que le soleil et la chaleur reviennent. Pause déjeuner dans une ville étapes.





Puis on sort de l'autoroute au niveau du viaduc de Millau pour la traversé de l’arrière pays Languedocien.





L'ambiance est route à chèvres, jolies paysage et chaleur sous le son des criquets. Le rythme est à la balade (l’état des routes ne permet pas autre chose) et on bascule doucement dans les gorge du Tarn avec son eau bleu magique et vallons vertigineux.





Enfin en approchant de Perpignan, on prend quelques cols emprunter par le tour de France de cette année (les encouragements marqué au sol en atteste) et on peut enfin augmenter l'angle et le rythme dans les virages (et oui, ils ne foutent pas de gravillons sur le chemin de la caravane du tour). Les 50 derniers kilomètres se feront sous une atmosphère orageuse similaire à la veille et nous auront les mêmes quelques gouttes de pluie qui ne mouille pas pour nous accompagner sur l'arrivée à Perpignan.

Arrivée à 19h00 à l’hôtel et soirée Tapas pour se remettre de la journée.

Jour 3 : Playa à Perpignan et dîner chez un pote

Jour 4 : Playa Pique Nique dans une crique superbe, retour avec visite de Collioure et dîner dans un restaurant Catalan sur Perpignan.

Jour 5 : de Perpignan à Barcelone

Le road book prévu était celui ci et il a quasiment été respecté.
http://goo.gl/maps/MVjzZ

Décollage vers 10h00 de Perpignan pour attaquer la montée des Pyrénées. Après une petite heure de route, on se retrouve a nouveau en montagne mais avec de la visibilité, de la chaleur et des route a chèvres.






Les lacets se suivent et la vue est superbe.







Au moment de basculer sur l'Espagne, le GPS m'indique que la route à suivre et le chemin en terre défoncé devant moi. Pour le coup, c'est vraiment défoncé, je ne l'aurais pas tenter avec un trail routier et des pneu mixte alors sur la Mozer 600 avec bagages et SDS d'amour, même pas la peine de rêver. On rebrousse donc chemin pour passer la frontière Espagnole plus bas dans la vallée via Le Perthus.

Une fois en Espagne, nous reprenons le road book et la ballade via les petites routes qui tournicotent.



L’arrière pays Catalan, c'est le paradis pour la moto, les routes ont un bitume nickel, les espagnols ne connaissent pas le mot gravillon, c'est blindé de lacet en tout genre et c'est vide car tous le monde est en train de faire l'otarie sur une serviette en bord de plage. On s'est régalé à la fois des paysage mais surtout de la route. C'est une alternance de colline de type garrigue et de paysage plus ombragé avec des ruisseau qui coule en fond de vallée et le tout sans le moindre camping car ou bus touristique pour nous ralentir dans notre rythme. Les quelques locaux croisés ont rapidement été laissé sur place par la Mozer 600 qui a trouvé un pur terrain de jeu. Franchement, les meilleures routes de tout le séjour et de loin.











On arrive vers 19h00 à l’hôtel qui complètement par hasard est l’hôtel à proximité du circuit de Catalogne, bien connu des amateurs de Moto GP, photos et déco à l'appuie.









Mais en plus, il a 2 piscines et il est du genre hyper confortable, on mangera sur place car ils nous ont proposé une soirée BBQ autour de la piscine et je ne sais jamais dire non à un BBQ.

Jour 6 : Visite de Barcelone, ou que se passe t'il quand tu proposes à un architecte de redessiner une ville en échange de coke et d'alcool à volonté....









Même un bobber espagnol :



Dîner dans Barceloneta et retour à l’hôtel.

Jour 7 : Journée Playa à Sant Pol De Mar, c'est une des plages les plus sympa du secteur.

Jour 8 : de Barcelone à Carcassonne

Le Road Book prévu était celui là mais comme on a préféré traîner le matin à l’hôtel et partir juste avant midi, on a fait plus direct ou presque avec un passage par l'Andorre.
http://goo.gl/maps/n67Zq

Ca a donc donné un truc comme ça :
http://goo.gl/maps/g3ITK

Je passe le début ou c'est de la national et des voies rapides pour attaquer directement par la montée sur Andorre la Vieille via l'Espagne.



La montée est très sensiblement plus longue que du coté français, mais aussi nettement plus roulante avec un superbe bitume et des endroits magique comme le barrage Presa d'Oliana.



Une fois la frontière passé, c'est l'habituel bouchon jusqu'au centre commerciaux et une fois passé les premiers sites ou les espagnols s’arrêtent faire le plein, on peut a nouveau rouler.



On continue jusqu'à Soldeu pour s’arrêter déjeuner à l'heure espagnole dans un resto spécialisé dans les grillade au feu de bois, une tuerie.



Pendant le déjeuner, une averse mouille la route et une fois que nous avons terminé, elle est passé.







On monte ensuite le Pic del Maia (2400 m) et on découvre que du coté Français, le ciel est noir et les éclairs pètent au loin. Un couple de motard à coté de nous nous prévient qu'ils viennent de France et qu'ils ont traversé un orage violent de grêle pour monter. Pas grave, on part quand même (pis on a pas le choix, notre hôtel suivant est en France).

Une fois la frontière derrière nous, on redécouvre la France, ses routes défoncé et pleines de gravillon, un bouchon pour descendre dans la vallée et un temps gris et orageux. La route est trempé mais nous n'avons pas d'eau qui tombe du ciel, ça dégouline a droite et à gauche mais pas sur nous. On fera 2 heures de montagnes pour rejoindre la vallée sans se faire arroser une seul fois, encore un gros coup de bol.

On finis sous le soleil et la chaleur et on arrive sur Carcassonne vers 18h30. Dîner au fast food américain du coin et dodo.

Jour 9 : Visite de Carcassonne le matin ou comment ça se passe quand on ne donne que de l'eau claire à l'architecte de la ville et qu'on le prévient que si le résultat donne n'importe quoi, il sera pendu en place publique. Puis visite de Castelnaudary, le vrai pays du gras et on a même poussé jusqu'à une balade à Toulouse et son centre ville. Retour sur Carcassonne pour dîner dans un super resto au milieu de la cité.

Jour 10 : de Carcassone à Aubusson

Road Book prévu :
http://goo.gl/maps/CTVIV

Fait le matin et largement modifié l'après midi car je voulais faire un détour pour voir un village particulier pour ma famille. Au final, ce sera la journée la plus dur avec 9h00 de bécane (en réel, j'ai retiré les pauses) et on arrivera bien fatigué.

Le matin est super agréable dans l’arrière pays, les routes sont sympa bien que peu roulante et les paysage sont très jolis.










Pour l’après midi, on décide donc de faire le détour et on attaque une traversé du cantal profond, c'est agréable et parfois roulant, d'autres fois c'est un peu plus difficile de tenir un bon rythme.



Arrivé au but de mon détour, on fait une demi heure de pause photos avant de repartir. La suite du trajet nous fera traverser le plateau des Millevaches pour rejoindre Aubusson. Je pourrais donc dire que j'ai fais les milles vaches mais en été par contre.





Arrivée sur Aubusson, c'est la fête de la ville, le centre ville est bouclé et bien entendu l’hôtel est en plein centre. Je suis obligé de pousser la moto sur 200 mètres au milieu de la foule pour arriver à rejoindre notre lieu pour la nuit. Il est 21h30 quand nous nous posons enfin dans la chambre. Grosse journée, mais pas démotivé, on se change et on va manger un bout en se baladant dans la ville en fête.

Jour 11 : Retour sur Paris :

Le Road Book prévu etait :
http://goo.gl/maps/fux2s



Il a été respecté... Mais c'est loin d’être le trajet le plus sympa de ces derniers jours... Envie de rentrer, on décide de partir tôt (avant 10h00) et on a enquiller le trajet en express (avec un petit arrêt au Circuit de la Châtre, souvenir d'une journée avec la 49) pour arriver à la maison vers 14h00.





Lavage de la moto l'après midi, les vacances sont terminé avec 3400 km de plus au compteur de la Mozer 600 pour ses 10 ans d'age.