Gonzesses à poil et VISA du 13 juin.
Publié : ven. mai 29, 2009 10:30
Plus que 2 semaines avant le Visa qui marquera la fin de notre "année scolaire" à la CASIM.
Pour ceux qui n'ont pas encore vécu les délices de cette journée particulière, je rappelle pourquoi, à mon avis humble et non autorisé, cette date est importante et mérite "qu'on y soit":
- Elle marque formellement l'acquisition d'un niveau de maîtrise des fondamentaux de la conduite d'une moto:
savoir freiner
savoir prendre un virage
savoir réagir utilement devant un accident
connaître les théories essentielles qui régissent le comportement de nos bécanes
savoir s'orienter
... et surtout savoir maîtriser son regard. Longtemps, je confesse n'avoir vécu ces putains de parcours de maniabilité que comme des exercices difficiles, rébarbatifs et totalement déconnectés de la conduite réelle. Puis peu à peu s'est imposée l'idée que ces "gammes" permettent d'apprendre (ce qui est plus puissant que comprendre seulement en théorie) à contrôler son regard, y compris dans des situations ultimes. Personnellement, j'ai vécu cette dernière année 3 situations chaudes auxquelles j'ai survécu sans dommage parce que mon regard s'est "bien placé". J'ai la faiblesse de croire que les exercices de maniabilité, dont ceux à basse vitesse y sont pour beaucoup...
"A bon entendeur, chalut!" (Job Lagadec, patron pécheur au Guilvinec).
- Elle permet d'accéder au niveau supérieur l'année suivante et donc d'évoluer vers des enseignements plus évolués. En 2° année, le cours sur les virages était encore plus excitant, "l'escargot" du parcours lent vaut son pesant de cacahuètes... et je reste très jaloux de la maîtrise de mes amis aides-moniteurs, qui ont lâchement profité de journées pédagogiques pointues.
- C'est enfin l'occasion de renvoyer l'ascenseur à nos moniteurs. Je reste très impressionné de réaliser que ces bénévoles ont beaucoup donné de leur personne pendant toute cette année pour nous transmettre un vrai enseignement, de la mise en situation et l'écume de leur grande expérience, avec une organisation toujours rigoureuse. Etre là le jour du VISA, c'est une façon concrète d'exprimer sa gratitude et confirmer que leur engagement pour une conduite dynamique et maîtrisée est utile. Renvoyer un peu l'ascenseur...
J'espère que nous serons nombreux dans 2 semaines "à baliser" avant de nous élancer pour quelques strikes sur ces putains de quilles et jardiner grave dans l'arrière pays nantais. Pour ma part, les 20 bouteilles 1/2 remplies reprennent du service le soir sur le parking du supermarché du coin, et les cours s'empilent sur la table de nuit.
Concernant le titre, c'était juste pour assurer une diffusion maximale à ce message. Je sais, c'est lamentable...
Au 13 juin?
Pour ceux qui n'ont pas encore vécu les délices de cette journée particulière, je rappelle pourquoi, à mon avis humble et non autorisé, cette date est importante et mérite "qu'on y soit":
- Elle marque formellement l'acquisition d'un niveau de maîtrise des fondamentaux de la conduite d'une moto:
savoir freiner
savoir prendre un virage
savoir réagir utilement devant un accident
connaître les théories essentielles qui régissent le comportement de nos bécanes
savoir s'orienter
... et surtout savoir maîtriser son regard. Longtemps, je confesse n'avoir vécu ces putains de parcours de maniabilité que comme des exercices difficiles, rébarbatifs et totalement déconnectés de la conduite réelle. Puis peu à peu s'est imposée l'idée que ces "gammes" permettent d'apprendre (ce qui est plus puissant que comprendre seulement en théorie) à contrôler son regard, y compris dans des situations ultimes. Personnellement, j'ai vécu cette dernière année 3 situations chaudes auxquelles j'ai survécu sans dommage parce que mon regard s'est "bien placé". J'ai la faiblesse de croire que les exercices de maniabilité, dont ceux à basse vitesse y sont pour beaucoup...
"A bon entendeur, chalut!" (Job Lagadec, patron pécheur au Guilvinec).
- Elle permet d'accéder au niveau supérieur l'année suivante et donc d'évoluer vers des enseignements plus évolués. En 2° année, le cours sur les virages était encore plus excitant, "l'escargot" du parcours lent vaut son pesant de cacahuètes... et je reste très jaloux de la maîtrise de mes amis aides-moniteurs, qui ont lâchement profité de journées pédagogiques pointues.
- C'est enfin l'occasion de renvoyer l'ascenseur à nos moniteurs. Je reste très impressionné de réaliser que ces bénévoles ont beaucoup donné de leur personne pendant toute cette année pour nous transmettre un vrai enseignement, de la mise en situation et l'écume de leur grande expérience, avec une organisation toujours rigoureuse. Etre là le jour du VISA, c'est une façon concrète d'exprimer sa gratitude et confirmer que leur engagement pour une conduite dynamique et maîtrisée est utile. Renvoyer un peu l'ascenseur...
J'espère que nous serons nombreux dans 2 semaines "à baliser" avant de nous élancer pour quelques strikes sur ces putains de quilles et jardiner grave dans l'arrière pays nantais. Pour ma part, les 20 bouteilles 1/2 remplies reprennent du service le soir sur le parking du supermarché du coin, et les cours s'empilent sur la table de nuit.
Concernant le titre, c'était juste pour assurer une diffusion maximale à ce message. Je sais, c'est lamentable...
Au 13 juin?