Bienvenue sur les forums de la CASIM

Il est question de vigilance principalement dans la première étape de la stratégie de conduite qu'évoque Nicolas.
"Cette dernière doit vous faire TILT !" comme il écrit. C'est une façon de remobiliser notre attention sur les situations à venir en fonction du contexte plus ou moins proche.
Je pense qu'il est nécessaire de refaire un TILT de façon régulière lorsque nous sommes en situation de se dire mentalement "tout va bien - c'est cool - ça accroche - le pieds ..... quand l'adrénaline ou le sommeil et sur le point de prendre le dessus..." et tout autre réflexion qui vous donne de la Bonne sensation au guidon de votre mobylette. Le fait de créer le TILT sur une simple question que l'on se posera : "et SI jamais un chevreuil traversait la route devant moi, et SI jamais une voiture décidait de redémarrer sur mon axe ......." nous forcera à se positionner mentalement sur un schéma de gestion, une stratégie comme l'évoque Nicolas même si cette dernière n'est pas utile à ce moment là!
Voilà, certains me dirons qu'à réaliser toute cette gymnastique nous écarteras de notre conduite cela dit, elle est une sacré parade aux longues lignes droites ou trajet sur autoroutes... Il n'est nul besoin de le faire en permanence mais seulement dans les cas où l'on discerne un des symptômes du relâchement mentionnés plus haut.
Au plaisir d'en reparler avec vous au besoin pour poursuivre le partage.
RV

Merci je me sens moins seule surtout avec l'histoire des valises dans son allée: si tu le dis pas y'avait pourtant pas de spectateur pour vendre la meche!

Bon, comme vous avez été sage je vous en raconte une autre:

J'ai le chic pour l'extraordinaire ! Je ne sais si mon prénom me prédispose à l'originalité mais le moins qu'on puisse dire c'est que je ne m'épargne rien !
Un jour alors que nous faisons une sortie moto en groupe pour la journée, l'ouvreur du groupe nous fait arrêter sur un parking improvisé où divers marchands ambulants se sont posés. Ce parking est instable, creux, bosses, trous, gravier, tout y est. Certes j'ai amélioré mon confort en remplaçant mes amortisseurs pour des plus courts pour gagner en hauteur quelques cm et récupérer un peu plus de la fonction des dits amortisseurs (essentiel pour la tenue de route, les virages...) mais je suis toujours en danseuse avec mes deux pieds plutôt qu'un seul. M’arrêter reste donc toujours assez inquiétant pour moi.
Au moment de repartir, plutôt que de faire une manœuvre marche arrière à la main fastidieuse ou d'emprunter une route qui offrira peu de visibilité sur la route principale que nous devrons reprendre je décide un demi-tour en roulant sur la grave, qui, après tout, est faite pour ça. Sauf que sitôt posée mes roues dessus, me voilà embourbée ! Oui oui, embourbée dans de la grave mouvante  ! Je suis certaine que personne n'avait imaginé cela possible ! Cette grave n'ayant pas été suffisamment étalée et encore moins damée, elle se dérobe sous mes roues ! Résultat, je n'avance plus, je m'enfonce dedans. Avantage : mes pieds se posent tous deux à plat sur ce sol. Problème : mes pieds s'enfoncent dans la grave dès que je tente d'y prendre appuie ! Le lecteur peut imaginer l’effroi de la piloteuse qui se trouve dans cette posture ! Le temps que Pat' pose sa propre moto et accourt pour me venir en aide, la grave mouvante a engloutie mes roues jusqu'au delà de leur jante. Nous constatons que je ne peux descendre de la moto sans tomber avec : Patrick va devoir m'indiquer la marche à suivre pour me sortir de ce pétrin. Il me faudra beaucoup de concentration pour appliquer ses directives : y aller tout en douceur autant avec l'embrayage que l’accélérateur (je rappel que le CB500 est un bi-cylindres, plus enclin au sot de cabri qu'à la douceur donc!). Après moult sueur dans mon casque et de très longues minutes d'équilibre précaire, grâce à Patrick j'arriverais à me sortir de là. Le reste du groupe restera aussi effaré que moi de cette expérience : il faudrait passer une loi pour obliger les gens de la DDE à être motard, sur que les choses seraient différentes !
En attendant l'improbable il faudra que je fonce à la CASIM et attendre un CPM Graves Mouvantes!!!

Est ce que vous avez notez tout de même une nette progression: je n'ai pas chue cette fois!!!

Griselda a écrit :il faudrait passer une loi pour obliger les gens de la DDE à être motard, sur que les choses seraient différentes !

Je vote pour Griselda à l'assemblée !!!!

Te lire est toujours un régal.

Te lire est toujours un régal.

Merci , j’admets que des fois j'me dis que c'est plus fun de me lire que de me vivre... Suis à la CASIM pour espérer inverser cette tendance!!! Mais si je comprends bien il faut aussi que je convertisse mon portefeuille à BMW???

Griselda, jolie plume.

Allé, je vous livre le récit d'une autre de mes frayeurs.

Ce matin là, je me rendais à mon travail au guidon de suzette, ma jolie SV bleue.
Il faisait déjà jour et les conditions pour rouler étaient idéales. Je prends la rocade de Bordeaux. La circulation est dense mais pas congestionnée, ça roule à 110 km/h sur la voie de gauche. Oui, la rocade était limitée à 110 km/h à l'époque.

Je suis sur la voie de gauche à presque 110 km/h, derrière une petite voiture, genre Fiat 500. La voiture colle au cul d'une camionnette de maçon. Il s'agit d'un mini camion-benne de moins de 3,5t, que l'on peut donc conduire avec un permis B. Malgré la densité de la circulation, j'essaye de conserver une distance de sécurité confortable avec la Fiat 500.

Dans la benne du camion se trouve tout le matériel du parfait maçon, dont une bonne vingtaine de planches d'environ 4 mètres de long. Les planches sont regroupées en une grappe dont une extrémité repose à l'arrière de la benne, tandis que l'autre est située au-dessus de la cabine du camion. Les planches reposent sur un arceau situé juste derrière la cabine du camion et y sont fixées par une sangle.

Tout d'un coup, les planches s'envolent.
Ni une ni deux, la Fiat pile net et je m'empresse de l'imiter, tout en traversant un nuage d'allumettes géantes.... Si une seule me touche, c'est game-over... Je finis par traverser le nuage, indemne, je ne sais pas comment... Ouf !
Un coup d'oeil dans le rétro: le véhicule qui me suivait a aussi effectué un freinage d'urgence, et a eu la bonne idée de s'arrêter avant de me percuter. Re-Ouf !!

Toujours se méfier des chargements exceptionnels des véhicules, ne pas rester dans la zone de danger, garder ses distances de sécurité devant soit, mais aussi derrière soit. Si le véhicule qui vous suit ne vous octroie pas la distance de sécurité suffisante, compensez en augmentant celle entre vous et le véhicule devant vous.
En y réfléchissant après coup, pour éviter tout risque de choc arrière, j'aurai dû m'arrêter à côté de la Fiat 500, et non derrière elle... ou au moins en me décallant dans ma voie pour ne pas risquer d'être pris en sandwich...

Petite dédicace à Griselda, Cocomimi, ma femme et tous les pilotes dits "de petit gabarit".



Je viens de me souvenir de Gaston Rahier qui courrait le Paris Dakar sur des BM rehaussées dans les années 80. Pourtant lui, était très petit. Et il gagnait !!!!!!!

Comme quoi, avec un bon CPM mania...

Dans la série grands pilotes de petite taille, il y a aussi les frères Chambon. Mais faut pas que Griselda aille voir les vidéos, sinon elle va nous ridiculiser bientôt ...

Charles33 a écrit :Petite dédicace à Griselda, Cocomimi, ma femme et tous les pilotes dits "de petit gabarit".



Je viens de me souvenir de Gaston Rahier qui courrait le Paris Dakar sur des BM rehaussées dans les années 80. Pourtant lui, était très petit. Et il gagnait !!!!!!!

Comme quoi, avec un bon CPM mania...

Et moi qui pensait que c'était à cause de ses mobs !!!

Charles33 a écrit :Je viens de me souvenir de Gaston Rahier qui courrait le Paris Dakar sur des BM rehaussées dans les années 80. Pourtant lui, était très petit. Et il gagnait !!!!!!!

Taille : 1,64 m
Triple champion du monde de moto-cross en 1975, 1976 et 1977 dans la catégorie 125 cm3, vainqueur de 20 Grands Prix, double vainqueur moto du Rallye Dakar (1984 et 1985), sportif belge de l'année en 1985, vainqueur du Motocross des Nations en 1976 avec la Belgique et vainqueur de plus de 1 000 courses dans sa carrière.