Jean-Jacques :
j'ai renvoyé un MP à Red Dog, suite à la demande de Segna, pour expliquer et justifier les raisons de mes demandes et "reproches".
=> je serais heureux d'accueillir Red Dog, s'il souhaite toujours participer.
Si Segna et Red Dog le souhaitent et comme tu le propose gentiment, je pense qu'il serait très formateur que tu leur prodigue les bases de l'encadrement de courses cyclistes.
Même si, dans le cas de la Robin, cela ne soit pas du même niveau que des courses "pro" comme les Boucles de la Loire.
Segna :
La Jean-Cyril Robin est constituée essentiellement de 2 courses cyclo-touriste (attention, il y'a des coureur du tour de France, la dedans => le peloton de tête roule très fort - 40/50 km/h et 70/80 en pointe...).
La 116 et la 156 km.
Il y'a 2 autres courses plus courtes (pour les vélos, les coureurs à pied et le roller), mais nous ne nous en occupons pas.
Les principaux carrefours et points dangereux sont protégés par des commissaires à pieds.
Mais il n'est pas possible de protéger tous les carrefours qu'il y a sur 156 km.
=> les motards sont là pour protéger, soit en statique sur des carrefours plus importants, soit, à la volée, sur des sorties ou des petites routes.
Le déroulement d'une journée type :
8:00 : rassemblement sur le parking en face du cimetière de Crossac (pas de cause à effet, rassure toi

). Café, brioche, bouteille d'eau et sandwich offerts.
8:30 : breefing rapide pour rappeler les règles de sécurité et d'encadrement.
8:45 : départ de tous les motards, en graaaande file indienne.
Des motards "spécialisés" s'occupent des pelotons de têtes (on les reconnais et tous le monde les appels les "cow-boys", car ils se la pètent un peu). Certains des motards de la Casim (comme Yves, dont le métier est d'encadrer les convois) vont directement sur la ligne de départ, pour encadrer le peloton.
La très grande majorité remonte tout le parcours.
Une partie des motards s'arrêtent au point de séparation entre la 116 et la 156 km (en général, à Marzan, dans le 56). Beaucoup de la Casim qui ont l'expérience de la Robin.
Ils encadreront directement les groupes retardataires.
En fonction de la taille du groupe, on part à 2 motos ou à 1 seule.
Les autres motards qui ne restent pas à Marzan, remontent le parcours et le chef de groupe les déposent au fur et à mesures aux carrefours où il n'y a pas de commissaires à pieds.
La, le ou les motards se garent en sécurité, puis attendent... attendent... jusqu'à voir la voiture annonçant la course ou les motards encadrant les groupes de cyclistes.
Là, il faut sécuriser le carrefour, en bloquant (officiellement, en demandant gentiment aux automobilistes d'attendre gentiment et patiemment) les éventuelles voitures, camionnettes, tracteurs ,etc...
Il peut très bien ne pas avoir du tout de voitures à bloquer sur tout le temps de la course...
Attention : penser à SA sécurité avant tout.
Même si la voiture veut remonter en sens inverse le parcours, lui demander gentiment de ne pas s'engager et d'attendre le passage du groupe.
Si le conducteur d'une voiture s'énerve, tenter de le calmer, gentiment mais "fermement", sans discuter ou se justifier, car il faut garder l'oeil sur la route (le rôle principal est d'être commissaire de course, pas de psy des automobilistes ronchons).
Si une voiture force quand même le passage, ne pas s'interposer.
Même s'il va y avoir un accident, grave ou pas. Le conducteur devra répondre de ses actes par la suite.
Ensuite, quand le camion balais passe, les motards reprennent leur moto et remontent le circuit jusqu'à la ligne d'arrivée.
Au choix : on remonte directement au départ, ou, quand on voit un groupe de 4 ou 5 cyclistes minimum (en dessous, ça ne sert pas à grand chose), on peut les encadrer.
Le circuit est balisé par des pancartes de direction et de sens de la course => peux de chance de se tromper de route.
Si on est tout seul, il faut toujours se mettre devant, sur la partie gauche de la voie de circulation et à 50/100 m du groupe.
Pourquoi 50/100 m du groupe ?
1. pour éviter que les coureurs respirent les gaz d'échappement, ne prennent des graviers lancés par nos roues
2. en descente, les coureurs vont très vite et peuvent nous dépasser
3. s'il y a un carrefour non sécurisé, on a le temps de vérifier si une voiture arrive et de la bloquer.
4. les cyclistes sont de grands filous : ils peuvent se servir de notre traine aérodynamique pour rouler plus vite...
Demander aux voitures arrivant en face de ralentir et de serrer leur droite.
Pour ça, le mieux est de se mettre debout sur les cale-pieds en faisant de grands gestes (bras gauche tendu) du haut vers le bas (demande de ralentir) et du niveau de l'épaule vers la gauche (comme si on repoussait quelqu'un sur le coté) pour demander à serrer la droite.
Ne pas hésiter à utiliser son sifflet, ça fait ralentir, en général.
Le faire à la gendarme...
Si on est 2 motards : celui de derrière qui s'occupent de protéger l'arrière du groupe, en empêchant les voitures de trop coller au groupe ou de raser trop près quand ils doublent.
On peut indiquer aux voitures qu'ils peuvent doubler en sécurité (attention quand même à ce point là : s'il y a un accident, vous pourriez être tenu pour responsable).
Si le groupe est gros et si on est au moins 3 motards :
2 devant et 1 derrière.
1 devant qui roule à la même vitesse que le groupe, l'autre part plus en avant pour prévenir de l'arrivée d'un groupe et sécuriser les carrefours dangereux.
L'arrivée se fait environ vers 12:30/13:00.
Des fois, cela peut être un peu plus tard (14:00/14:30), mais très rare.
On se retrouve tous au "village" de la course pour manger ensemble (ou séparément pour ceux qui veulent rentrer plus tôt).
Une photo de groupe Casim, une petite sieste, puis on rentre tous par le chemin des écoliers (les routes blanche des cartes routières

).
Le matériel qu'il faut emmener :
- 1 casque jet ou un modulaire (plus pratique pour utiliser le sifflet quand on roule)
- 1 sifflet
- 1 gilet jaune
- du scotch de peinture, pour scotcher les affichent "sécurité Jean-Cyril ROBIN" et le n° de la moto, sur la moto. Cela permet de justifier que l'on appartient bien à l'organisation.
- à boire, des petits gateaux (le temps est long quand on attends en statique).
- des lunettes de soleils, une casquette
- tenue de pluie et une p'tite laine, au cas où...
Lors du breefing, je vous remettrais un "kit" qui contient :
- le rappel des règles de sécurité
- les heures de passage estimées à chaque points du circuit (pour les commissaires statique, cela permet de savoir à peu près à quelle heure ils auront à "travailler").
- 1 t-shirt
- 1 crayon
- 1 ticket boisson et 1 ticket plateau repas (à utiliser le midi pour manger)
- 1 ticket de tombola
- 1 ticket essence de 10€, valable au Leclerc de Ponchateau.
Voila, j'espère ne pas avoir oublié de détails.