Coucou !!!
Pour ma part, je suis arrivée en « air-moto », la faute à BM, Taz s'est affolé : « ça y est je la perd encore, elle a fumé de la citronnelle !

». Ni une ni deux il m'a placé en quarantaine derrière sa moto pendant tout le séjour (CPM « rouler en duo ») afin que nous puissions nous tenir bien chaud sous 30° à l'ombre (CPM « pingouin »). Ce n'est qu'au bout de quelques Km que je compris combien mes jeunes années étaient précieuses : c'est en rappel que j’effectuai chaque montée de selle et à chaque descente mon fessier pourtant bien rembourré me titillait, mes genoux dont les amortisseurs avaient déjà trop de vécu grinçaient à chaque dépliage (CPM « découverte du corps »). Non, décidément la Katoche c'est pas bien pour le duo au long cour ….
Au bout de quelques virages, nous nous posâmes dans une barque afin de goûter aux délices de la tranquillité du marais. C'est ici qu'Elisabeth tenta de se rafraichir en se jetant mine de rien dans le marais (CPM « équilibre »). Après quelques tours dans les méandres marécageux où notre équipe se boyautait à tout va entre boutades et autres blagues, il était temps de repartir (CPM « chaîne d'amitié »).
Installation au camping, puis dîner où je m’apercevais avec stupeur qu'il y avait non seulement des Casimirs plus jeunes mais surtout tout aussi allumés que nous. Pôv z'orgas, qu'allaient-ils bien pouvoir faire de tous ses assoiffés de virages et de bière fraîche … ???
Le lendemain, nous partîmes faire passer le Bac à Taz (il l'a enfin obtenu, oufff!) et je me calais dans un coin afin de me concentrer sur le paysage, mon oreille droite ne parvenant plus à analyser la différence de degré de l'horizon aléatoire que m'offrait le léger tangage (CPM « équilibre »)

. La sortie du Bac fût plus cahotique puisqu'à nouveau Elisabeth se fît remarquée par son fidèle destrier qui voulait continuer la balade (CPM « mécanique »). Et là s'opéra la magie de la motardie : nous entrâmes dans une chaise musicale des motos afin de ramener tout le monde à bon port, c'est-à-dire au pied de la Citadelle (CPM « solidarité »). Ici, nous tentâmes Taz et moi-même de nous souder un peu plus, mais ça c'est une autre histoire …
Après quelques hectolitres de sueur transférés à nos cuirs, effet seconde peau garanti, nous décidâmes de nous arrêter dans un troquet pour nous remémorer le goût du café frappé

. Puis vînt la visite de la Citadelle. Je pense que c'est ici que je me suis spontanément placée en orbite à l'insu de mon plein gré, reliée à la Terre par la station Taz. De là haut je pû observer le troupeau de motards effectué des déplacements stratégiques, cherchant à se cacher dans le moindre cm d'ombre à sa porté mais suivant avec grand intérêt leur maitre historien (CPM « informations »). De temps à autre, je recevais des informations de la station et des éléments qui gravitaient autour. Ce n'est que dans les sous-sol que je revins sur Terre, la fraicheur sans doute.
Nous rentrâmes aux pénates, bien décidés à nous soustraire de notre seconde peau au démonte-pneus afin d'y procédé à une douche rafraichissante et bien venue. La soirée comme d'hab' se passa dans la sérénité et la sagesse qui nous caractérise (CPM « motards »).
Ce n'est que dans la nuit que nous comprîmes la vengeance des z'orgas : un orage du tonnerre nous réveilla pour un petit CPM « électricité » comme dit zizirider. Toute la motardie entra en transe et se mis à croire tout à coup à la Madone, chacun priant au fond de son lit pour que l'arbre tombe sur la moto du voisin (CPM « mauvaise foi »), ce qui n'eut pas lieu : la Madone existe donc belle et bien !
Le lendemain, il était temps de repartir, après avoir avalé de l'eau chaude marron, nous rechargeâmes les motos qui devenaient de plus en plus lourdes en souvenirs et nous passâmes au CPM « maîtrise du geste de nettoyage ». En fin limier, je coinçai mes accolites de logis afin de leurs donner quelques responsabilités. Je note que Taz, finaud, a réussi à se soustraire des travaux d'intérêts généraux.
Puis nous repartîmes en CPM « virages » où j'assistai incrédule au lâcher de lièvres qui tentaient de raboter leur cale-pieds trop grands, le résultat est plutôt réussi pour Olivier, mais le bougre c'est qu'il tient bien l'engin !!!
Une pause s'impose dans les grottes de Meschers puis au resto un peu plus loin, c'est là que Elisabeth et moi-même avons pu jouer aux « boules » (CPM « rigolade »).
De retour vers notre contrée, nous perdîmes à nouveau Elisabeth qui croyant aux mirages avait pris un énergumène vélocipèdiste pour un FZ8 et tira tout droit au rond-point … mais c'est sans compter sur l’œil aguerri du Taz qui la ramena dans le droit chemin (CPM « rallye »).
Au final, après une pause menthe à l'eau, nous nous quittâmes comme une envolée de moineaux, certains tentant un semblant de cohésion sur quelques Km bien décidés à en profiter jusqu'au bout.
C'est ainsi que je terminerai ce CR : merci aux z 'orgas pour ces merveilleux souvenirs et merci à tous pour votre bonne humeur et votre joie de vivre !!!
