Bonjour à tous,
Pourtant tout innocent, j’ai été discrètement désigné lors d’une des pauses de l’après-midi pour faire un compte-rendu.
Bon OK, ça fera office de gage pour les nuisances sonores, même si, pourtant, j’avais bien la chicane (si si Christophe
). Je me livre donc avec soumission à ce périlleux exercice. Et puis, que ne ferait-on pas pour le VISA1 !
Mais bon, si j’avais su j’aurais pris des notes pendant la balade… Après-tout il y en a bien qui prennent des photos en roulant !
Tout a commencé le samedi soir, où, consciencieusement j’avais pris soin de nettoyer et graisser méticuleusement ma chaîne afin d’exploiter au mieux mes 35 petits chevaux. C’était ensuite bien naïvement que je m’étais dit que je partirai assez tôt le lendemain pour partir tranquillement et limiter les projections de graisse sur l’arrière-train de ma petite GS.
En effet, le dimanche matin, malgré un réveil matinal, je ne suis parti qu’à 7h45. Cela fait un peu juste pour un rendez-vous fixé à 8h, surtout lorsqu’on habite à environ 30km, que l’on a que 35 chevaux sous la selle (optimisés certes mais 35 chevaux quand même) et que l’on veut rouler « tranquillement ». J’ai donc sacrifié mes manières et, après un temps de chauffe accéléré, j’ai enfourché ma monture et me suis promptement élancé sur son dos vers le lieu de rassemblement.
Rassurez-vous, je suis quand même resté raisonnable sur ce trajet, preuve en est que, alors que 8h passée, j’approchais éminemment de la destination, je me fais dépasser par un familier tigre blanc, suivi d’une guêpe rouge toute aussi familière. Ouf ! Des Casimirs !
Bon certes, la référence n’est peut-être pas la plus probante ici.
Mais toujours est-t-il que cela m’a permis de relâcher la pression et d’arriver sereinement au lieu fatidique de rendez-vous !
Bon, il faudrait peut-être que j’avance dans mon compte-rendu parce qu’à ce rythme-là, on n’est pas encore arrivé !
Il me semble quand même important d’évoquer la constitution de mon groupe, avec lequel j’ai roulé et qui a pu bénéficier de la douce mélodie d’un mono libéré tout au long de la balade.
En ouvreur, maître de « l’ouvrance », nous avions Christophe et son redoutable « Dinosaure » (je ne fais que citer). Ensuite, nous avions le gang des CB 500 avec Karine et Fred, suivi de moi-même. Enfin, en fermeur : Jean-Pierre et son habile coéquipière photographe Mireille sur leur imperturbable GS. Nous avons par la suite hérité d’un nouveau fermeur, sorti de nulle-part : le grand chef Christophe lD sur sa très chère R1150R.
Donc pour moi, nouvelle position dans le groupe. En effet, jusque-là, j’étais plutôt habitué à rouler en tête de groupe, position de première loge pour observer le comportement de l’ouvreur et notamment ses bonnes trajectoires. Ici, j’étais donc un peu plus en retrait. Mais je comprends : comme dirait Buck : « ceux qui ont des gaz marchent à l’arrière de la meute »
(
https://youtu.be/7nbwrmkXBIg).
Il m’a donc fallu un petit temps d’adaptation pour me caler dans ce groupe, mais, après une poignée de virages, j’ai fini par trouver mes marques.
Pour ce qui est de la balade en elle-même, j’ai apprécié l’itinéraire : routes super sympas, beaux paysages, météo fraîche mais sèche (je n’ai pas regretté d’avoir repris mes gants hiver). Aussi, bizarrement, j’ai trouvé cet itinéraire plutôt abordable (je m’attendais à pire vu l’annonce de la balade
). Quoique j’ai quand même frôlé quelques sorties de route : 2 petits dérapages sur gravillons à l’aller et un accotement herbeux un peu mordu au retour. Il va falloir que je m’applique à respecter mon « coussin de sécurité » car à ce rythme-là, c’est le fossé que je vais aller mordre (ou la voiture d’en face
).
Je devrais aussi peut-être promener ma petite GS plus souvent pour rassasier sa soif d’off-road. Quoique déjà lors de la dernière balade, malgré la session off-road du midi, elle m’avait encore fait une discrète tentative d’évasion l’après-midi …
Alors que la fraîcheur s’était dissipée, que les apparitions du soleil étaient de plus en plus fréquentes et que je commençais à trouver mon rythme, j’ai encore plus apprécié la route l’après-midi.
Aussi, suite à un remaniement de l’ordre du groupe, j’ai eu l’opportunité d’observer une leçon de trajectoire, orchestrée par le grand chef et rythmée par ses élégantes danses.
L’après-midi a aussi été riche zoologiquement parlant, avec notamment la vue d’un rare couple d’oiseaux rouges (vraisemblablement des ibis rouges) et de ce jeune renard sur la chaussée. A moins que ce soit l’effet du crumble du midi… Céline, tu y avais mis quelque chose de spécial dedans ?
Merci en tout cas, ça m’a donné les forces nécessaires à la route de l’après-midi. Mais ma pauvre, tu n’as pas bien été récompensée. En effet, l’après-midi a pris un mauvais tournant (
) : alors que nous étions repartis pour la dernière partie de la balade, nous apercevons le groupe précédent arrêté après la sortie d’un virage.
Heureusement, plus de peur que de mal ! Content de voir que tout va bien. Le gang des Fazers est toujours debout !
Après avoir constaté que la situation était solidement prise en main, alors que nous repartions, je m’aperçois stupéfait que j’étais devenu le fermeur : plus de dinosaure derrière moi !
Nous attendons donc quelques minutes avant de repartir, convaincus qu’il était resté sur le lieu de l'accident pour assurer la sécurité du groupe en détresse.
J’ai donc fait, pour la première fois, la dernière partie de la balade en tant que fermeur. Heureusement, il n’y a pas eu de complications durant cette dernière portion et nous sommes arrivés à Sainte Eulalie sains et saufs.
Enfin, après avoir dit adieu aux collègues, je suis rentré, accompagné généreusement par mes voisins du Haut-Médoc (merci à vous
).
En conclusion, j’ai passé une super journée, riche d’enseignements et d’émotions ! Me voilà donc avec une balade CASIM de plus à mon actif qui m’a encore permis de mieux connaître ma moto et me préparer pour les mille vaches ! Hâte d’y être !
Merci à tous, bon rétablissement à toi Céline, et à très bientôt pour de nouveaux bons moments !