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Easy Rider

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Message par Easy Rider »

Sur un forum dédié à ma moto préférée, j'ai copié ce long article qui éclaire l'époque sulfureuse où Mod's et Rocker faisaient le coup de poing, des bourres de café racers à la sortie de l'Ace Bar Café (London, England), des juke box qui crachaient du Chuck Berry, les Stones étant alors de frêles adolescents. Des motards, de quand "c'était avant"...

"My generation"? http://www.youtube.com/watch?v=594WLzzb3JI (juste pour lire en musique; virer l'image, sans intérêt)


Voici un texte écrit par Claude Speisser, grand spécialiste sur la culture rockers en Angleterre. Pour ceux qui sont intéressés par l histoire des Rockers et du mouvement Mods.



L’Angleterre d’après guerre va voir apparaître et donner naissance à différents mouvements parmi sa jeunesse.
C’est en 1953 précisément, dans l’est de Londres que des gangs d’adolescents vont commencer à se faire connaître.On les appellera les Cosh Boys, mais la presse les rebaptisera Teddy Boys en rapport à leur reconnaissance au roi Edward VII (Ted étant le diminutif d’Edward).
Le rock américain ( Presley , Cochran, Gene Vincent, Jerry Lee Lewis, Buddy Holly, Chuck Berry, Little Richard etc..) fait son apparition en Angleterre dans la 2ème moitié des 50’s et sera immédiatement adopté par les « Teds ».Les Teds dont les rixes sont courantes auront leurs entrées interdites dans certaines villes comme à Wolverhampton ou à l’entrée de pubs, on pouvait lire :
« No Children, No Dogs , No Teds »
Mais ce rock’n’roll va captiver l’attention d’autres fans à cette même époque.Ce sont les Rockers.
Si une grande partie des jeunes motards anglais portait surtout les fameux Belstaff Trialmaster et Barbour type A7 International , tenue privilégiée portée par bon nombre de grands pilotes de tout terrain à l’époque, l’uniforme des « bad boys » américains va devenir incontournable : blouson de cuir mais uniquement de fabrication nationale, Rivetts, Highwayman,Mascott, Lewis Leathers,etc.. mais point de Schott US, quelques privilégiés arboraient des « Irvin Jacket » de l’aviation anglaise ou son homoloque le fameux B3 des pilotes de bombardiers US, glané dans les surplus américains, quelques Jeans de production nationale mais surtout de simples pantalons, chaussures basses pointues, bottes style police anglaise ou les fameuses bottes fourrées de la RAF des surplus anglais d’après guerre .Pour les plus démunis, on se procurait une paire de bottes en caoutchouc ou lorsque l’on avait rabattu les chaussettes blanches, on gomait les différences.
La botte mexicaine ( bout pointu et carré avec talon bizotté) ou texane (bout rond et talon normal) n’ont jamais été prisées par le monde motard hormis des cas isolés à partir des années 70 dans les milieux Bikers européens,les bikers américains étant restés fidèles aux chaussures montantes style « rangers » et surtout à leurs superbes bottes au cuir gras, bouts coqués et petite patte sanglée sur le dessus de la botte dont les 3 marques Chippewa, Carolina et Georgia se sont partagées le marché.Il ne fallait pas oublié la légendaire écharpe blanche des aviateurs anglais qui se distinguait des écharpes de l’U.S.A.F par des franges torsadées aux extrémités alors que sans franges ou très courtes pour l’aviation US.
Bien évidement , à l’èpoque on ne chevauchait que les motos de la production nationnale : Norton, Triumph, BSA,Ariel, Matchless, AJS,Royal Enfield entre autres.
Ces Rockers avaient pour jeu de se tirer des bourres d’un coffe/bar à un autre dont les plus célèbres étaient l’Ace Cafe ,le Busy Bee, le Johnson’s, le Dugout, le Night in Gale...
De ces courses ou il y avait une véritable hécatombe de morts chez ces jeunes est né le terme « Cafe Racer », car on coursifiait sa moto pour se rendre le plus rapidement possible au point d’arrivée défini.
Ce n’était pas la consommation d’alcool qui en était la cause , mais bien la vitesse et l’inconscience.
On ne buvait que du coca, café ou thé dans ces coffee/bar ou il n’y avait bien souvent pas la licence d’alcool.
Différentes courses étaient organisées.Courses à 2 motos sur un tracé défini avec départ et arrivée à ce même coffee/bar, course d’un coffee/bar à un autre et le plus célèbre, celui de la pièce, ou plutôt du jeton.
Cela se passait à l’Ace Cafe.Le prétendant mettait un jeton dans le jukebox, sortait du bar le plus rapidement possible et après avoir effectué un trajet défini à l’avance et correspondant à la durée du disque, il fallait que le jeune motard soit revenu avant que le disque ne soit retourné.
Il faut savoir que pour une question de législation la durée d’un enregistrement ne devait jamais dépasser 3mn.Tous s’arrêtait entre 2mn50 et 2mn59.
Le premier disque permettant ce jeu du jeton aurait été en 1964 « The House of The Rising Sun» des Animals, car 1ère chanson de plus de 5mn permettant un plus grand trajet moto.
Réalité ou légende.. ???
Personne n’en a la preuve concrète.
Il existait , parait il, déjà en France dans les années 20 et 30 des courses entre jeunes motards, mais elles n’avaient pas de noms.
D’autres encore plus suicidaires tentaient de traverser Londres en partant de Chelsea Bridge à la vitesse du « Ton », soit environ 160 km/h, afin de pouvoir revendiquer le titre honorifique de « Ton Up Boys ».
Les disparitions tragiques de tous ces jeunes qui faisaient la une de l’actualité en Angleterre sont venues aux oreilles d’un pasteur ( Father Bill Shergold) qui roulait lui aussi en moto ( BSA 125 Ban Tam puis Triumph), écoutait du Rock’n’roll et portait un grand manteau long marron avant d’opter rapidement pour le cuir ( Lewis Leathers , modèle Bronx et Thunderbolt).Il décide de les rencontrer afin d’essayer de les raisonner.C’est une réussite et devant l’ampleur de l’adhésion de ces jeunes motards il officialise en 1962 la section moto de ce « FIFTYNINE CLUB » qui n’était qu’un patronage créé en 1957 mais officialisé en 1959 par le révérend John Oates.
Le Club 59 est encore de nos jours le club de motards le plus mythique au monde avec ses plus de 30.000 membres franchis depuis sa création et ce en septembre 2009.
C’est également au début des années 50, mais dans le quartier huppé de l’ouest de Londres qu’une frange de la jeunesse, qui elle écoute du Modern Jazz et porte un interet prononcé pour leur tenue vestimentaire à la pointe de la mode va donner naissance à un autre mouvement.
Mais il faudra attendre 1963 pour qu’ils développent un style de vie à part entière et se définissent eux-mêmes en tant que MODS ( comme Modernist en opposition aux Rockers qu’ils trouvent ringuards et dépassés).
Les MODS rejettent le Rock’n’Roll et s’identifient et adoptent dès 1962 tout ce qui est musique noire (Rythm and Blues, puis Soul et Tamla Motown).En 1964, une nouvelle orientation des Mods va se créer.Les plus pures fidèles à la « black music » considèrent que le vrai mouvement MODS a vu le jour en 1962 et s’est éteint en 1964 avec celui qui deviendra malgré tout le plus populaire et le plus connu et reconnu des 4.
C’est donc une grande majorité qui se reconnaît également dans certains groupes seulement du mouvement montant : le British Beat, dont les Rolling Stones ( pionniers du British Blues) et les Beatles ( pionniers du Mersey Beat..quoi que..d’autres groupes les avaient précédés dans ce nord de l’Angleterre) qui en étaient le fer de lance n’ont jamais été apparentés au mouvement MODS comme on peut le lire souvent par erreur.Les 2 groupes phares des MODS étaient les WHO et les SMALL FACES, avec dans leur lignée les ACTION, CREATION,ARTWOODS,FLEUR DE LYS, BIRDS (anglais de Ron Wood, et non BYRDS américain) , etc…
Marc Bolan ( leader du groupe T.Rex ) et Rod Stewart ( membres des Faces entres autres) revendiquaient d’avoir été les 1er Mods en 1964.
Reconnaissables à leur tenue tirée à 4 épingles, ils portent des vestes cintrées (française) taillées sur mesure, des chemises Ben Shermann, des polos Fred Perry,des chaussures pointues italienne ou des Clarks Desert Boots.Ils optent aussi pour les pantalons tubes étroits et courts, mais également pour le Jean serré qu’on enfilait mouillé pour etre ajusté au corps.Leur coupe de cheveux , tout du moins au début du mouvement sera inspirée de la mode française de l’époque avec la raie sur le côté,et baptisée par les MODS eux-mêmes « French Line ».
Ce sera du reste, également les MODS qui populariseront le fameux LEVI’S 501 et non les motards Rockers ou autres.Le MODS n’est représenté ( encore de nos jours) qu’avec sa fameuse parka americaine de type M51 ( guerre de Corée en 1951 avec la bordure de la capuche en fourrure de loup) ou type M65 ( avec fourrure blanche synthétique suite à une nouvelle loi en 1965 sur la protection des loups), alors qu’en fait seuls les plus argentés en possédaient pour protéger leur costume en cas de pluie.
Pour les filles la tenue vestimentaire primait également avec jupes ou robes courtes ( mais pas encore mini.mini) et pantalon stretch étroit.On privilégiait les ballerines plates aux talons prononcés plus inconfortables pour danser.La coupe de cheveux la plus prisée était la frange avec coupe au carré sur le reste du visage.Ce visage qu’il fallait représenter avec le teint le plus blanc et blafard possible…il était incontournable chez les filles de présenter un visage le plus clair possible en contraste avec un maquillage des yeux ou le noir primait et contrastait avec la peau, à l’image des premiers mannequins dont le plus célèbre « Twiggy » a permi de lancer la mini jupe, création de Mary Quant.
Il fallait également un moyen de locomotion aux Mods, et rejetant la moto, ils s’orientent vers le scooter tout adapté à leur style et de plus les protégeant des intempéries.
Leurs VESPA Piaggio (GS160) et LAMBRETTA (Grand Prix) seront reconnaissables de part leurs équipements démesurés en terme d’accessoires, tels les phares ou encore le nombre de rétros (de marque Stadium).
Cet abus de rétros n’était pas une recherche de style, mais une façon ironique de répondre au gouvernement qui venait de faire passer une loi imposant d’avoir au moins un rétro sur son scooter.
Mais ce mouvement MODS ne durera en fait que 3 ans pour s’essoufler déjà fin 1966, les anciens s’orientant désormais vers un autre mouvement naissant , celui-ci aux Etats-Unis, le Flower Powers et ses hippies.Un autre courant MODS apparaitra en 1979 avec les vagues Punk, Ska et Reggae,( bien que Ska et Reaggae existait déjà en 1966), mais sans aucun lien vestimentaire si ce n’est que le look conservé de leurs scooters.
Dans les années 60, leur opposition culturelle est totale avec les Rockers et amènera l’ Angleterre à déplorer des affrontement et rixes parfois violents entre ces 2 clans.
Le plus célèbres de ces affrontements restera celui du lundi 18 mai 1964 dans la cité balnéaire de Brighton ou MODS et Rockers s’étaient donné rendez vous pour en découdre, non s’en s’être déjà affronté peu avant à quelques kilomère de là à Clacton du 27 mars au 30 mars 1964.
Si Mods et Rockers ne s’appréciaient pas, la réalité historique sur la décision de s’affronter ce 18 mai est pourtant bien différente de celle retenue depuis plus d’un demi siècle.
En ce printemps 1964, des hordes de Mods à scooter étaient descendus sur Clacton et s'ennuyaient ferme d'autant que les tenanciers des coffee-bars de la station les accueillaient avec réticence. La rumeur enfla que l'un de ces établissements refusait de servir les Mods. Un attroupement se forma, les esprits s'échauffèrent... Appelée en renfort, la police intervint pour disperser les fauteurs de trouble. Toute la meute s'égailla alors sur la plage en jouant au gendarme et au voleur avec les Bobbies. Mais de Rockers, point…. La rivalité entre les deux mouvements, les Mods du centre de Londres, élégants et raffinés, et les Rockers de la banlieue, francs et virils alimenta la chronique. La presse à scandale fit les gorges chaudes de ces escarmouches et titra “Les gangs à scooter déferlent sur Clacton”.
Le résultat fut immédiat : de retour à Londres, les “émeutes” avaient été gonflées par le bouche-à-oreille et le week-end férié suivant, les Mods et Rockers déferlèrent réellement sur Clacton-on-Sea, mais aussi sur Margate, Brighton (dont on ne retiendra que ce nom), Bournemouth,Broadstairs, Hastings, prêts à en découdre, mais surtout à se créer des frissons à bon compte.
Les MODS en plus grand nombre prendront le dessus devant une population effrayée et médusée et une police dépassée devant ces hordes de jeunes s’affrontant sur les plage et dans la ville.
Il faut savoir que paradoxalement les Rockers , bottés et vêtus de cuir n’étaient pas armés et pacifiques alors que les Mods vêtus des dernières fringues à la mode étaient des adeptes du rasoir.Mods et Rockers ne consommaient pas d’alcool dans ces années 60.
Les Mods ingurgitaient une quantité invraisemblable de café et étaient grand consommateurs d’amphétamines.
Il le fallait pour parfois durant le week end se déplacer dans 5 ou 6 night club différents en 2 nuits et danser non stop jusqu’à la reprise du travail le lundi matin.
Les Rockers eux passaient leur temps sur leur moto ou devant un thé au son du rock’n’roll du jukebox de l’Ace Café ou autre Busy Bee et Johnson’s cafe.
Cette journée du 18 mai 1964 restera dans les mémoires, mais désormais, anciens MODS et anciens Rockers se cotoient en se racontant mutuellement leurs souvenirs de cette époque et ce chaque année à Brighton lors du week end de l’ Ace Day organisé par Mark et Linda WILSMORE , les patrons de l’Ace Cafe London.

En 1965, Ringo Starr ( batteur des Beatles est il besoin de le rappeler ) dont un journaliste lui demandait: "Are you a Mod or Are you a Rocker.??" répondit :
"I'm a Mo-cker"..!! .
Il était le 1er à utiliser le terme MoCker pour ceux ( comme moi..) qui étaient partagés entre Mods et Rockers et écoutaient en 1964 aussi bien les Chuck, Cochran, Buddy, Gene que les Stones, Kinks, Animals, Pretty Things, Them etc..
Un autre terme peu connu était utilisé à l'époque pour "ces partagés des 2 courants", il s'agissait des RoDs ( début de ROcker et fin de moDS) que j'ai découvert dans une lecture récente spécialisée sur l'histoire des Mods.
Il faut savoir que tous les rockers n'étaient pas à 100% uniquement Rock'n'roll mais écoutaient également les derniers disques de groupes de leur production nationale.
De même que la majorité des Mods n'étaient pas du tout réfractaire au Rock'n'roll principalement noir et au Rythm'n'blues ( Loyd Price, Larry Williams, Bo Diddley, Lazy Lester, Slim Harpo etc..).
Confirmation nous a été faite avec Martine lorsque nous étions tous les 2 au siège du 59 ( avant même la création de l'antenne) et ou je discutais avec un ancien membre Anglais inscrit en 1963 .Le jukebox était à l'époque en état de marche et je décidais de mettre un disque et lui demandais de choisir afin d'être sur de ne pas "commettre l'erreur fatale"..eh bien , il a choisi "Boom, Boom" des Animals ( via John Lee Hooker) et en 2ème l'autre face "Don't Let Me Be Misunderstood" m'expliquant qu'on écoutait à l'époque autant de rock'n'roll (principalement , voir presque uniquement blanc..Presley, Cochran, Gene et bien sur leurs propres interpretes Johnny Kidd, Cliff Richard, Billy Fury,Marty Wilde ..le père de Kim etc..) que les nouveautés des groupes émergeants de leur pays.Propos que m'a confirmé Gary Hall il y a quelques temp.On ne parle pas bien sur de rockabilly qui était pratiquement inconnu à cette époque bien que le grand Carl Perkins était le crétaur du fameux "Blue Suede Shoes"..
La preuve en image ci dessous ou plutôt en film avec ce documentaire en français que certains doivent déjà connaitre et tourné à l'époque.
Il faut être attentif pour voir au 3/4 du film et ce, pendant une fraction de seconde , affiché dans le dos du blouson d'un motard ( 59 ou non ,je ne sais plus) le nom de BRIAN KNIGHT.
Il faisait parti des 5 nom de chanteurs les plus "placardés" sur les cuirs des blousons des motards Anglais avec Gene Vincent, Eddie Cochran, Johnny Kidd et Billy Fury qui était tous 4 des représentants du vrai rock'n'roll.
Mais qui était ce Brian Knight..????
Il a tout simplement failli changé le cours de l'histoire des Rolling Stones quand en 1961/1962 il rencontre un autre Brian.Celui ci s'appelle Jones et avec son copain de Cheltenham, Geoff Bradford, ainsi que Dick Taylor ( pote d'enfance de Mick Jagger et de Keith Richards et fondateur par la suite des Pretty Things),et un autre pote Ian Stewart,ils décident de former un groupe que Brian ( Jones) décide de nommer Rollin' Stones (sans le G à l'époque) en hommage à une chanson de Muddy Waters.
Mais Brian Jones , non sans pour cela délaisser le blues décide d'inclure du Bo Diddley et surtout du Chuck Berry.Brian Knight qui est un accroc du blues et uniquement du blues n'accepte pas cette dérive , reste figé aux Muddy Waters, Jimmy Reed, Slim Harpo etc..et ne supporte pas Chuck Berry (!!!!).
Il quitte les Rollin'Stones et fonde son groupe "Blues By 6" (qui deviendra plus tard" Blues By 5" avec un musicien en moins...).
Lors d'une soirée concert , 2 jeunes viennent voir un jeune guitariste blond qui les fascine.Il s'appelle Brian Jones et interprête " Dust my Broom" d'Elmore James ( via Robert Johnson), eux se nomment Mick Jagger et Keith Richards et avaient créé un petit groupe nommé "Little Boy Blue and his Blue Boys".
Brian Jones les acceptera dans son groupe et le reste n'est que histoire.
Brian Knight disparait le 25 sept 2001 des suites d'un cancer à l'âge de 61 ans.
Il aura donc , lui le passionné de blues détestant le rock'n'roll figuré dans le coeur des rockers anglais , membres du 59 ou non.
http://www.youtube.com/watch?v=yP49gHCo ... ture=share

Claude SPEISSER
Dernière modification par Easy Rider le jeu. oct. 10, 2013 08:11, modifié 1 fois.

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Charles33
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Re: Culture

Message par Charles33 »

Merci pour cet article brillant sur ce bel exemple de "sous-culture" comme on disait dans les années 80.

Quadrophénia est THE film qui retrace cette période avec la musique des Who en prime.
On y retrouve tout ça, en en particulier les us vestimentaires.

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Déjà Gelande Strasse !!! :wink:
Il y a une vie avant la mort.
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Re: Culture

Message par Charles33 »

Il reste encore des mods.

Un nouveau marché se dessine :

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OK je sors !
:twisted:
Il y a une vie avant la mort.
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Al-X

Re: Culture

Message par Al-X »

C'est un "2 pattes" très "retro" XD

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