Freinage "d'urgence"
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Freinage "d'urgence"
Je relance le débat : Débrayer dès le début ou à la fin ?
La majorité des motocyclistes de la Police et Gendarmerie, le Lévrier Noir aussi dans ses guides et dans son centre de formation, nous conseil de débrayer rapidement car le rôle du frein moteur est dérisoire pour réduire sa distance de freinage, cela peut même créer des turbulences.
Un ami sorti tout frais de la dernière promo des motocyclistes de Sens (Aurélien si tu nous lis...), ainsi que tous mes collègues moniteurs moto-école, me certifie qu'il faut débrayer au dernier moment, pour complèter le freinage, quitte à caler.
Qu'en pensez vous ?
Que doit on apprendre aux élèves qui préparent le permis ?
La majorité des motocyclistes de la Police et Gendarmerie, le Lévrier Noir aussi dans ses guides et dans son centre de formation, nous conseil de débrayer rapidement car le rôle du frein moteur est dérisoire pour réduire sa distance de freinage, cela peut même créer des turbulences.
Un ami sorti tout frais de la dernière promo des motocyclistes de Sens (Aurélien si tu nous lis...), ainsi que tous mes collègues moniteurs moto-école, me certifie qu'il faut débrayer au dernier moment, pour complèter le freinage, quitte à caler.
Qu'en pensez vous ?
Que doit on apprendre aux élèves qui préparent le permis ?
Voilà comment je fais (mais je peux me tromper...):
A vitesse élevée je descend les rapports jusqu'au troisième, en profitant du frein moteur à chaque fois sans relâcher trop brusquement l'embrayage, environ à mi-régime et pas au-dessus (risque de blocage de la roue arrière... c'est spécifié dans le mode d'emploi de mon gros bourrin!).
Si je suis déjà en troisième (en ville par exemple), je freine à fond et ne relâche l'embrayage que lorsque la fourche est presque complètement enfoncée, juste avant le léger relâchement du frein.
Pour les quelques freinages d'urgence que j'ai dû faire , tout s'est parfaitement bien passé .
ps: ça dépend peut-être aussi du type de moteur: gros qui cogne, ou petit qui gémit.
A vitesse élevée je descend les rapports jusqu'au troisième, en profitant du frein moteur à chaque fois sans relâcher trop brusquement l'embrayage, environ à mi-régime et pas au-dessus (risque de blocage de la roue arrière... c'est spécifié dans le mode d'emploi de mon gros bourrin!).
Si je suis déjà en troisième (en ville par exemple), je freine à fond et ne relâche l'embrayage que lorsque la fourche est presque complètement enfoncée, juste avant le léger relâchement du frein.
Pour les quelques freinages d'urgence que j'ai dû faire , tout s'est parfaitement bien passé .
ps: ça dépend peut-être aussi du type de moteur: gros qui cogne, ou petit qui gémit.
- maxime
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En freinage d'urgence, on debraye des le départ car on estime que certains moteurs (et selon le régime auquel on est) peuvent avoir une inertie.
Petit test facilement réalisable : je me met sur le ralenti de 1re et je freine légèrement, je sens la moto continuer à pousser ...
En freinage "réfléchit", on peut se servir du frein moteur en tombant les rapports.
Mais il faut déjà se mettre d'accord sur ce qu'est un freinage d'urgence car quand je te lis Fabian, on ne doit pas parler de la même chose.
Perso, si j'ai le temps de tomber 2 rapports et de faire attention à la manière dont j'embraye, je ne me considère pas en freinage d'urgence.
Selon moi, dans un freinage d'urgence, si on a l'ABS, on attrape tout (leviers et pédale) et si on sent l'ABS se déclencher surtout ne pas relâcher.
Si on n'a pas l'ABS, on attrape tout et on relâche les freins juste avant ou au moment du blocage (freinage dégressif).
Petit test facilement réalisable : je me met sur le ralenti de 1re et je freine légèrement, je sens la moto continuer à pousser ...
En freinage "réfléchit", on peut se servir du frein moteur en tombant les rapports.
Mais il faut déjà se mettre d'accord sur ce qu'est un freinage d'urgence car quand je te lis Fabian, on ne doit pas parler de la même chose.
Perso, si j'ai le temps de tomber 2 rapports et de faire attention à la manière dont j'embraye, je ne me considère pas en freinage d'urgence.
Selon moi, dans un freinage d'urgence, si on a l'ABS, on attrape tout (leviers et pédale) et si on sent l'ABS se déclencher surtout ne pas relâcher.
Si on n'a pas l'ABS, on attrape tout et on relâche les freins juste avant ou au moment du blocage (freinage dégressif).
Dernière modification par maxime le ven. mai 04, 2012 19:11, modifié 2 fois.
- Pascalus IV
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Plus radicalement, dans un veritable freinage d'urgence avec un risque d'accident, je pile et je me fous de l'embrayage en restant concentré sur mon freinage et sur un possible echappatoire.
Qu'on débraye ou pas et completement accessoire si on evite la collision ou la chute et dans les 2 cas.
C
ela à une influence négligeable sur la distance d'arret (ce qui n'est pas le cas de la position du regard, du corps ou d'autres parametres que nous voyons en CPM)
Dans une demonstration de freinage d'urgence sur un plateau, je debraye pour eviter de caler, c'est plus élégant...
Qu'on débraye ou pas et completement accessoire si on evite la collision ou la chute et dans les 2 cas.
C
ela à une influence négligeable sur la distance d'arret (ce qui n'est pas le cas de la position du regard, du corps ou d'autres parametres que nous voyons en CPM)
Dans une demonstration de freinage d'urgence sur un plateau, je debraye pour eviter de caler, c'est plus élégant...
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Il me semble que des Quebecois s'étaient amuser à comparer les 2 méthodes sur une piste. Je n'ai pas retrouvé la vidéo.
Les distances d'arrêt sont plus courtes en débrayant, mais pas de beaucoup.
Et c'est logique, on ne freine que la moto, pas la moto et le moteur. Car en freinage d'urgence, embrayé, le moteur ralentit plus vite que lorsqu'on coupe les gaz. Il faut donc bien le freiner aussi. Il y a donc moins d'inertie à contrer par le freinage.
Comme les écarts sont faibles, l'important, comme dit Pascal, c'est surtout le regard, la position sur la moto, ...
Ça fait déjà pas mal de choses à gérer.
Les distances d'arrêt sont plus courtes en débrayant, mais pas de beaucoup.
Et c'est logique, on ne freine que la moto, pas la moto et le moteur. Car en freinage d'urgence, embrayé, le moteur ralentit plus vite que lorsqu'on coupe les gaz. Il faut donc bien le freiner aussi. Il y a donc moins d'inertie à contrer par le freinage.
Comme les écarts sont faibles, l'important, comme dit Pascal, c'est surtout le regard, la position sur la moto, ...
Ça fait déjà pas mal de choses à gérer.
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- maxime
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Il me semble que question était débrayage ou pas débrayage.nono95 a écrit : c'est surtout le regard, la position sur la moto, ...
Ça fait déjà pas mal de choses à gérer.
La, on aborde d'autres points usités pour un bon freinage et dans ce cas, il faut aussi parler de la réparation av/arr, le transfert de masse ...
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Sauf que tu ne caleras qu'une fois presque a l'arret meme si tu ne debrayes pas. Donc si besoin, tu pourras te dégager.dinendalc a écrit :Moi il me semble me rappeller que le débrayage est important pour éviter de faire caler le moteur: parce que c'est bien de s'arrêter d'urgence, mais c'est ausssi pas mal de pouvoir dégager vite fait après pour éviter le sur-accident...
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+1maxime a écrit :Il me semble que question était débrayage ou pas débrayage.nono95 a écrit : c'est surtout le regard, la position sur la moto, ...
Ça fait déjà pas mal de choses à gérer.
La, on aborde d'autres points usités pour un bon freinage et dans ce cas, il faut aussi parler de la réparation av/arr, le transfert de masse ...
"Freinage d'urgence" ne veut pas dire "freinage/rétrogradage".
Il y'a aussi le mot "Urgence" => pas le temps de se poser de questions.
Le freinage d'urgence c'est :
- freiner le plus court et le plus fort possible sans se mettre au tas
- avoir le moteur tournant à la fin, pour pouvoir se dégager rapidement en situation d'urgence (un gars qui ne sait pas faire de feinage d'urgence et qui arrive comme une balle sur soi...).
Avec l'entrainement adéquate (en CPM et en solo), on a suffisamment à faire à :
1. Regarder où on va
2. freiner de l'AR pour asseoir la moto (optionnel pour moi, en fonction des moto et de la sensibilité du motard. Même si c'est mieux de le faire),
3. freiner de l'AV au maximum des possibilités, en ayant une légère marge avant talonnage, sans délester l'AR (freiner sur 2 pneus, c'est toujours mieux que sur un seul). Freinage dégressif !
4. ne pas caler le moteur (que ce soit un mono ou multi-cylindres)
5. dégager rapidement la zone dangereuse
=> En freinage d'urgence, il faut débrayer dès le début du freinage.
En freinage appuyé (sans être d'urgence), ou "freinage rétrogradage", là, il faut "jouer" de l'embrayage et utiliser le frein moteur et du p'tit coup de gaz pour éviter le blocage de la roue AR.
Mais ça, c'est une autre histoire.
Merci pour de nous faire partager vos avis. Un confrère m'a refilé ce test :http://www.motoplus.ca/dossiers/etudes/amorfrein_f.pdf
Je suis convaincue maintenant que la meilleure façon c'est de prendre une légère avance sur la pédale de frein arrière, puis de chopper le levier de frein avant en débrayant pratiquement en même temps.
Les apprentis risquent de bloquer l'arrière en étant en roue libre, c'est pour ça que la majorité des moniteurs demandent de débrayer à la fin, c'est un peu plus facile.
Je suis convaincue maintenant que la meilleure façon c'est de prendre une légère avance sur la pédale de frein arrière, puis de chopper le levier de frein avant en débrayant pratiquement en même temps.
Les apprentis risquent de bloquer l'arrière en étant en roue libre, c'est pour ça que la majorité des moniteurs demandent de débrayer à la fin, c'est un peu plus facile.
- nono95
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Tu n'auras certes pas calé mais tu ne sera surement pas sur le bon rapport. Donc encore faudra-t-il tomber quelques rapport avant de pouvoir se dégager. Mais c'est toujours mieux que moteur calé.Luc a écrit : - avoir le moteur tournant à la fin, pour pouvoir se dégager rapidement en situation d'urgence (un gars qui ne sait pas faire de feinage d'urgence et qui arrive comme une balle sur soi...).
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Merci pour ce lien fort intéressant.éva a écrit :Un confrère m'a refilé ce test :http://www.motoplus.ca/dossiers/etudes/amorfrein_f.pdf
Moralité, un différentiel de plus de 3 mètres entre les 3 méthodes dans le cas d'un freinage à 100km/h
Cela me conforte donc dans mon idée qu'il faut débrayer dès le départ.
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Pour freiner de l'AR il ne faut que 2 temps :éva a écrit :Je suis convaincue maintenant que la meilleure façon c'est de prendre une légère avance sur la pédale de frein arrière, puis de chopper le levier de frein avant en débrayant pratiquement en même temps.
1. glisser le pied
2. appuyer sur la pédale de frein
Pour freiner de l'AV il faut 3 temps :
1. relacher l'accélérateur
2. Ouvrir la main et positionner les doigts sur le levier
2. tirer sur le levier
=> Physiquement et mécaniquement, tu freinera de de toute façon de l'AR avant celui de l'AV.
Et tu débrayera au moment où tu freinera de l'AV, donc juste après avoir commencer le freinage de l'AR.
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2 doigts en bout de levier sont suffisant d'après mon moniteur d'auto-école ,il estime que sur plateau c'est bien asser .parano a écrit :Penses tu avoir assez de force pour freiner fort avec 2 doigts et en ayant la mains au plus pres de la cocotte?
J'ai testé sur ma 125 faut dire que je ne peux guèrre aller vite pour me permettre un freinage de trappeur d'ou les 4 doigts sont utiles je pense .
En y réfléchissant je fais les 2 ,des fois 2/4doigts
- Luc
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Alors, il y'a plusieurs écoles à propos du nombre de doigts à poistionner sur le levier de frein (tout comme pour celui d'embrayage).
A la Casim, nous préconisons 4 doigts.
Pourquoi ?
Tout d'abord, à quoi servent les différents doigt de la main pour un freinage ?
Les 2 premiers doigts (index et majeur) servent au feeling de début de freinage.
Les 2 derniers (annulaire et auriculaire) servent à la puissance du freinage.
Si on freine des 2 premiers doigts (comme préconisé par certaines moto-école), on a toujours les 2 derniers doigt sur la poignée.
ON a le feeling et pour la plupart des freinages, cela peu suffire.
MAIS, si on a besoin de faire un freinage d'urgence, on perds à nouveau 1 seconde pour passer les 2 derniers doigts pour le freinage de puissance.
Analyse #1 : 1 seconde correspond à une certaine distance de freinage.
En freinage d'urgence, chaque mètre est important et peut sauver la vie.
Même si on n'utilise pas leds 2 derniers doigts pour le freinage, le fait d'avoir déjà les 4 doigts sur le levier permet de gagner ce temps de réaction qui peut être vital.
=> positionner de suite les 4 doigts sur le levier est plus qu'important.
Analyse #2 : en cas de chute à droite lors d'un freinage, le risque de pincer/casser/couper les 2 dernier doigts entre la poignée et le levier est important et ne doit surtout pas être négligé.
=> positionner de suite les 4 doigts permet de les préserver.
Donc, pourquoi mettre de suite les 4 doigts sur le levier de frein ?
Parce que cela permet de :
- freiner au maximum des capacités en cas de freinage d'urgence
- réduire le temps de réaction si on passe d'un freinage "normal" à un freinage d'urgence.
- préserver l'intégrité physique de ses doigts en cas de chute.
A la Casim, nous préconisons 4 doigts.
Pourquoi ?
Tout d'abord, à quoi servent les différents doigt de la main pour un freinage ?
Les 2 premiers doigts (index et majeur) servent au feeling de début de freinage.
Les 2 derniers (annulaire et auriculaire) servent à la puissance du freinage.
Si on freine des 2 premiers doigts (comme préconisé par certaines moto-école), on a toujours les 2 derniers doigt sur la poignée.
ON a le feeling et pour la plupart des freinages, cela peu suffire.
MAIS, si on a besoin de faire un freinage d'urgence, on perds à nouveau 1 seconde pour passer les 2 derniers doigts pour le freinage de puissance.
Analyse #1 : 1 seconde correspond à une certaine distance de freinage.
En freinage d'urgence, chaque mètre est important et peut sauver la vie.
Même si on n'utilise pas leds 2 derniers doigts pour le freinage, le fait d'avoir déjà les 4 doigts sur le levier permet de gagner ce temps de réaction qui peut être vital.
=> positionner de suite les 4 doigts sur le levier est plus qu'important.
Analyse #2 : en cas de chute à droite lors d'un freinage, le risque de pincer/casser/couper les 2 dernier doigts entre la poignée et le levier est important et ne doit surtout pas être négligé.
=> positionner de suite les 4 doigts permet de les préserver.
Donc, pourquoi mettre de suite les 4 doigts sur le levier de frein ?
Parce que cela permet de :
- freiner au maximum des capacités en cas de freinage d'urgence
- réduire le temps de réaction si on passe d'un freinage "normal" à un freinage d'urgence.
- préserver l'intégrité physique de ses doigts en cas de chute.
Dernière modification par Luc le mar. mai 22, 2012 16:40, modifié 2 fois.
pour moi , c est débrayage des le début du freinage , apres quelque freinage d urgence , j ai bien dit d urgence , je me suis fait surprendre par la reaction de la maichine embrayer et sa déséquilibre la machine , alors maintenant je coupe tout , et lors d un vrai freinage d urgence on a pas le temps de retrograder et freiner , il vos mieux etre attentif au regard et trouve une solution d echapatoire et le freinage a 4 doigts ............certain comprendrons